Fermée depuis 2003, la mine d’El Abed (sud de Tlemcen) considérée comme la plus grande réserve de mine et de plomb à l’échelle africaine, incite la population et des personnalités dont la militante des droits de l’homme, l’avocate Latifa Dib à interpeler le président de la république pour la remise en service de ce grand gisement.
«Estimées à millions de tonnes de plomb et de zinc, les réserves de cette mine suffisent pour les 90 ans à venir et sa réexploitation permettra, non seulement à l’Algérie de se repositionner dans le domaine de l’exploitation minière mais également un développement et prospérité pour toute la région», dit avec conviction Mme Dib.
Des habitants nous rappellent que «que cette mine, qui nourrissait toute la région, peut être remise en fonction, si les pouvoirs-publics le désiraient, surtout que récemment une entreprise chinoise avait entamé une étude pour son exploitation, mais a dû s’arrêter pour un problème financier et non pour un quelconque souci de rendement…»
Selon un géologue bien au fait de cette histoire, «un protocole d’accord a été signé à cet effet entre le ministère de l’Energie et des Mines et le Bureau de l’exploration et de l’exploitation des ressources minérales et géologiques de la province chinoise de Hunan»
Selon nos informations, le protocole portait aussi sur la reprise de la production de zinc et sur l’exploration des périmètres avoisinants pour la recherche de substances de même types. Malheureusement, ce projet tombera à l’eau sans que l’on sache pourquoi.
Nos sources ont indiqué que, par la suite, une entreprise algérienne a commencé à vider la mine de ses équipements au lendemain de sa fermeture. «A l’époque, nous avions demandé l’ouverture d’une enquête auprès du procureur général de Tlemcen», affirment nos sources.
Des jeunes de la région souhaitent que «cette mine renaisse de ses cendres, les Pouvoirs publics ont bien entamé l’exploitation des gisements de Ghar Djebilet, une fierté, remettre en service la mine d’El Abed serait une autre grande fierté dont bénéficiera l’économie nationale».