La Journée mondiale de la liberté de la presse, coïncidant avec le 3 mai de chaque année, a été célébrée, vendredi, à Tizi Ouzou. Un recueillement a eu lieu devant le mémorial des journalistes assassinés durant la décennie noire.
Cet hommage s’est déroulé en présence du wali Djilali Doumi et du président de l’APW, Mohammed Klaleche, le maire de Tizi Ouzou, Hacene Gana, ainsi que des parlementaires et des directeurs de l’exécutif de wilaya. Plusieurs journalistes ont assisté aux activités de cette journée dédiée à la mémoire de leurs ainés.
Les doyens de la presse locales, Youcef Bournine, Mohamed Haouchine et Rachid Hamoutène, ont été désignés par leurs pairs pour y déposer, en compagnie des autorités locales, des gerbes de fleurs.
Dans le programme de cette célébration, il y avait aussi un match de football entre l’équipe des journalistes et celle des membres de l’exécutif de wilaya qui se sont donné la réplique à la salle omnisports Loucif Hamani du stade 1er Novembre de Tizi Ouzou.
Par ailleurs, dans le cadre de la même célébration, la radio locale de Tizi Ouzou a consacré aussi un programme riche pour les activités du 3 mai. Le programme contenait des émissions sur la formation des journalistes et les différents rôles des médias dans la société. Cette occasion a permis aux auditeurs de connaître les tâches des journalistes au sein d’une entreprise d’information.
Des professionnels de la presse et des enseignants dans le domaine du journalisme ont été invités pour parler de leurs expériences, à l’image de Hafid Azzouzi d’El Watan, qui a évoqué, lors de son passage, plusieurs aspects concernant l’exercice du métier. Il a aussi parlé de la formation, tout en mettant l’accent sur le perfectionnement. «La formation des journalistes nécessite une dynamique d’innovation.
Il faut encourager l’apprentissage par projet et la pédagogie d’initiative», a-t-il suggéré, tout en mettant l’accent sur l’importance de l’enseignement du journalisme à travers l’exploitation des initiatives et projets étudiants.
Répondant aux questions de la journaliste Rahima Aït Hamiche, M. Azzouzi a expliqué la nécessité de l’adaptation des professionnels de la presse aux exigences des nouvelles technologies de l’information et de la communication. «Le journaliste doit s’adapter aux nouvelles exigences du numérique.
La formation continue est nécessaire pour permettre aux professionnels de la presse d’actualiser leurs connaissances à travers des stages de perfectionnement», a-t-il ajouté. Gh. Aït Abdallah et N. Amrouni