Depuis le 1er jour de ramadan 62 500 repas avaient été distribués aux familles démunies, qui vivent dans les 12 douars éloignés et le centre urbain qui relèvent de la commune rurale de Menaceur, daira de Sidi Amar (Tipasa).
L’opérateur bienfaiteur a chargé toute une équipe pour gérer cette remarquable et discrète opération de solidarité. «SVP, du moment que vous êtes là, ne citez pas mon nom ni celui de mon entreprise, les autorités sont informées et savent que chaque ramadan, nous menons nos actions de solidarité sans médiatisation. Les citoyens apprécient et sont satisfaits. Je remercie les personnes bénévoles qui se chargent du transport des repas jusqu’aux domiciles des familles qui n’ont pas les moyens pour venir jusqu’à Menaceur, afin de récupérer les repas. Nos éléments mènent cette mission chaque ramadhan, avec les mêmes mécanismes.
Nous agissons envers les familles démunies recensées, notre entreprise est citoyenne, enchaîne-t-il, sachez que nous avons distribué aussi au début du mois de ramadan 1300 couffins aux différentes familles et nous avons acheté des vêtements neufs pour l’Aid El Fitr, au profit de 45 enfants. Nous sommes au 26e jour, mais nous allons atteindre le chiffre de plus de 71 500 repas distribués pour le mois de ramadan 2024», précise notre interlocuteur, en présence de Djelloul M., son chef de service chargé de gérer toutes les tâches du dispositif de distribution des repas. Quelques familles déshéritées, proches des membres de l’effectif de l’entreprise, qui habitent dans les zones rurales des communes de Sidi Amar, Cherchell, et Hadjout bénéficient de la distribution des menus durant ce mois de ramadan. Nos interlocuteurs regrètent le problème qui a surgi ces derniers jours, relatif aux travaux de finition de la nouvelle mosquée de Menaceur, totalement prise en charge par le même opérateur.
Après avoir repris les travaux pour la réalisation de la mosquée, sur insistance des citoyens de Menaceur, l’un des membres de la commission avait émis des réserves au moment où la mosquée dédiée aux fidèles devait être réceptionnée. «Pourtant, tous les membres de la commission avaient émis un avis favorable avant d’entamer la reprise des travaux, nous confie-t-il. Nous avons cassé une bonne partie selon la nouvelle réserve de ce service. Naturellement, c’est de l’argent perdu pour nous, qui aurait pu être évité. Si le représentant de cette commission avait émis sa réserve au début, c’est logique. Nous travaillons conformément à la règlementation. Mais cette personne aurait pu nous éviter cet impondérable», conclut l’opérateur bienfaiteur discret.