L’assainissement effectué par la direction de la pêche de la wilaya aura permis au secteur de récupérer plus de 220 ha en mer.
«Si les opérateurs respecteraient le cahier de charge et désirent déposer une nouvelle fois leurs dossiers, après l’annulation de leurs dossiers d’investissement, déclare Mr. Ahmed Tatbirt, directeur de la pêche de la wilaya, ils n’ont qu’à déposer leurs documents une nouvelle fois, la commission de wilaya étudiera les dossiers d’investissement. La wilaya de Tipasa affectera des concessions en mer pour l’élevage du poisson en mer», nous dit-il. Le secteur du département ministériel de Bidani Ahmed offre désormais moult horizons aux investisseurs sérieux, notamment en matière d’élevage de poisson le long du littoral de la wilaya de Tipasa. D’ailleurs, durant les deux dernières années, le secteur de la pêche a accordé pas moins de 13 concessions en mer. Il s’agit d’un investissement très lourds. L’avis favorable pour la 14 concession est en voie de règlement, selon notre source.
Il existe le long de la côte de la wilaya des abris de pêche naturel. Les responsables de Tipasa ont sollicité les hautes autorités pour procéder au dégel des projets d’abri de pêche de Sidi Ghilès et de Damous, tout en sollicitant le ministère de Travaux publics pour l’inscription de deux autres projets d’abri de pêche à Ain-Tagourait et à Douaouda. La production des moules et des huîtres vient d’être entamée à Messelmoune.
La plantation des cages flottantes se développe à présent le long de la côte Ouest de la wilaya de Tipasa, allant de Messelmoune jusqu’à Damous. Selon les statistiques divulguées par la direction de la pêche, le bilan de 2023 fait état d’une production de 220 tonnes de poisson (la dorade, ndlr) et de 30 tonnes de moules et des huîtres. La production totale à partir des concessions en mer s’élève à 7000 tonnes de poissons à partir des cages flottantes, ayant permis la création de 220 emplois directs.
Le directeur de la pêche affirme que les opérateurs bénéficient d’une concession de 20 ha en mer qui permet de planter 08 cages flottantes, «l’extension de la concession est possible», nous précise le directeur de la pêche. La construction des abris de pêche crée un équilibre le long du littoral. Notre interlocuteur insiste sur la préservation de la mer contre toute forme de pollution. L’aquaculture y dépend. L’analyse de l’eau de mer s’effectue au niveau du laboratoire du MPRH, à Ain Bénian.