Le wali de Tipasa, Aboubakr Esseddik Boucetta, semble avoir fait le pari, depuis son installation, de lever les entraves qui bloquent l’investissement et la production au niveau de sa wilaya.
Pour joindre l’acte à la parole, M. Boucetta a entrepris de nombreuses visites sur le terrain afin d’aller à la rencontre des industriels et des investisseurs locaux afin d’écouter leurs doléances et surtout de les aider à reprendre confiance en l’administration à laquelle il est souvent reprochée de verser dans la bureaucratie.
Grâce à son engagement, Aboubakr Esseddik Boucetta a réussi à débloquer un certain nombre de situations. Grâce à lui, de nombreux emplois ont déjà été créés. Le wali de Tipasa a donné par ailleurs des consignes fermes à ses directeurs pour qu’ils aident les investisseurs à mener à terme leurs projets.
Seulement, force est de constater que ses directives ne sont pas toujours appliquées sur le terrain. Des investisseurs de cette wilaya se sont ainsi rapprochés de notre rédaction pour se plaindre du fait que malgré l’engagement et toute la bonne foi du wali, ils n’arrivent toujours pas à obtenir des permis de construire. Les blocages persistent, disent-ils, bien qu’ils remplissent toutes les conditions exigées par l’administration.
D’autres hommes d’affaires ayant réussi à mener à terme leurs projets et ayant pris le soin au préalable de satisfaire à toutes les réserves émises par la DUAC se plaignent aujourd’hui du fait qu’ils ne peuvent pas encore exploiter leurs entreprises ou leurs établissements. La cause ? Le refus de certains responsables de l’administration de leur donner le fameux quitus qui peut leur permettre de commencer à travailler.
Ils disent que cette situation est très pénalisante pour eux du fait qu’ils ont contracté des prêts bancaires importants et que les retards dans l’exploitation de leurs affaires les met dans une situation intenable, surtout qu’ils ont déjà été grandement fragilisés par les deux années de pandémie de Covid-19. Il est évident que si leurs projets échouent, c’est toute la wilaya qui y perdrait.
Dès lors, une question s’impose : pourquoi les blocages persistent alors que le wali s’est engagé personnellement à faire bouger les choses ? A qui profite la situation ?