C’est dans le cadre de l’orientation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relative à l’implication des femmes dans la production nationale, que Mme Krikou, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, accompagnée par son collègue, Ahmed Bidani, ministre de la Pêche et des Produits halieutiques, s’est rendue jeudi dernier à la wilaya de Tipasa, afin de lancer la caravane de solidarité constituée de 1033 aides destinées à quelques familles démunies des communes de la wilaya.
«Notre département ministériel avait alloué plus de 34 000 aides pour les familles des communes de la wilaya depuis le début du mois de ramadan, mais aujourd’hui avec le ministre de la Pêche et des Produits halieutiques, nous sommes venus pour voir ces femmes qui viennent d’investir quelques activités du secteur de la pêche, un secteur qui était réservé uniquement pour les hommes depuis le passé, vous avez pu voir les ramendeuses et celles qui excellent dans l’art culinaire en cuisinant avec les produits de la mer», dit-elle.
Ahmed Bidani pour sa part enchaîne : «L’action de solidarité envers les familles démunies a été caractérisée par la participation de la chambre de la pêche et des produits halieutiques de la wilaya de Tipasa. Le ministère des Transports a cédé 18 espaces au niveau national pour permettre aux femmes d’exercer leur métier de ramendeuse.
Nous n’allons pas nous arrêter là, nous allons mettre à la disposition de ces femmes qui souhaitent investir dans le secteur de la pêche, des locaux pour leur permettre d’exercer dans de bonnes conditions. Nous continuons à former ces femmes dans nos huit centres de formation. Nous comptons aussi régulariser la situation administrative de plus de 4000 marins-pêcheurs dans tout le territoire national.»
Le ministère de la Pêche et des Produits halieutiques a mobilisé six spécialités aux femmes qui souhaitent investir le secteur de la pêche.
Lors d’une conférence, un directeur central du département ministériel de Bidani affirme : «Presque 100% des marins pêcheurs vivent dans la précarité, ils sont presque tous des descendants de familles des pêcheurs, leurs revenus dépendent de la production, ils sont aussi victimes des maladies et des accidents de travail», conclut l’orateur.