Laminée par le chômage et l’oisiveté, la frange juvénile de la commune de Timezrit vit sans perspectives d’avenir.
Cette catégorie voit tous les horizons obscurcis d’autant qu’aucun projet d’envergure pouvant lui redonner de l’espoir n’est prévu par les autorités. Même le projet de CFPA qui devait offrir des formations aux jeunes ayant quitté les bancs de l’école à l’âge précoce est relégué aux oubliettes. «Il y a de plus en plus de jeunes, qu’ils soient filles ou garçons, qui comptent se lancer dans l’apiculture, l’élevage, la couture et autres métiers. Mais l’absence de diplôme est un grand handicap pour eux», explique un élu à l’APC. «On a proposé l’aménagement de deux salles au niveau du centre sis à Thiboura. On attend l’affectation du budget nécessaire», poursuit-il. Bien qu’elles soient au fait des difficultés que vivent les jeunes de cette localité, les autorités tardent toujours à dégeler le projet du CFPA en vue d’améliorer leur vécu. Une fois diplômés, les jeunes désirant suivre une formation peuvent facilement bénéficier de crédits bancaires dans le cadre de l’Anade (ex-Ansej) ou l’Angem et se lancer dans les activités ayant déjà montré leur réussite en milieu rural, telle que la couture pour les femmes et l’élevage pour les hommes.