La date du dimanche 5 juin 2022 a signé la naissance du bureau de Tiaret de l’Organisation nationale des retraité(e)s Algériens, par abréviation ONRA, moins d’un mois après la délivrance par le ministère de l’Intérieur de l’agrément, qui donne le feu vert à cette entité de se frayer un chemin qu’occupe depuis la nuit des temps sa vieille rivale, la FNTR.
Le bureau de Tiaret, que préside désormais M. Bensedjrari Mohamed, un ancien cadre de la wilaya qui travaillait dans l’inspection, est le 12e du genre qu’officialise le président, M. Mohamed Zehouani, qui s’est déplacé à la capitale des hauts plateaux de l’ouest, spécialement pour l’évènement.
On apprendra ainsi que maturée dans le virtuel, l’ONRA (dont le projet de création a coïncidé avec la crise sanitaire du cornonavirus) finira par se concevoir après que ses initiateurs sur la toile ont été amenés de discuter de la situation des retraités en Algérie et dans le monde.
Décliné en 31 points, le programme de l’ONRA vise, dira M. Zehouani, qui est, par ailleurs, un technicien des télécoms, de «calquer le modèle belge en matière de système de retraite, être le trait d’union entre les générations du fait de la capitalisation d’une somme d’expériences, faire du 13 avril la journée nationale du retraité Algérien, suppression de l’IRG et surtout œuvrer pour un équilibre des salaires entre autres».
Revenant sur l’idée de la création de cette organisation qui ne va pas avoir la part belle de par la présence sur le terrain d’un syndicat bien assis à l’ombre de l’UGTA, M. Zehouani a fait le serment de servir les retraités en ayant recours à la démocratie participative tout en restant fidèle aux principes fédérateurs mais en innovant dans les approches en s’appuyant sur l’expérience de valeureux cadres algériens qui ont réussi la transition post-indépendance sans avoir de grands diplômes mais armés de la seule foi en une Algérie débarrassée du colonisateur et fier de ses ainés.
En marge de la cérémonie conviviale où l’on a vu se côtoyer d’anciens chefs de cabinets, directeurs de l’exécutif, élu(es) de la nation, médecins, en somme presque toutes les corporations, le coordinateur national indiquera que l’organisation est déjà impliqué «pour participer symboliquement à la grande fête du 5 Juillet, celle de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de l’indépendance du pays, et cela histoire de signer son entrée d’une belle manière dans l’arène du combat des idées».