Adapter la formation et l’enseignement professionnels à l’économie locale et au marché de l’emploi semble être un pari que se sont lancés les cadres du secteur cette année à la veille de la rentrée 2023/2024.
Rentrée précédée par la signature d’une convention cadre avec l’entreprise nationale Sonelgaz pour des métiers liés aux énergies renouvelables au stade de la maturation et dans la wilaya de Tiaret par la visite du chef de l’exécutif, Ali Bouguerra dans la daïra de Dahmouni pour instruire les responsables concernés de «réhabiliter certaines infrastructures abandonnées à leur triste sort avec leur équipements technico-pédagogiques et d’en transférer d’autres au secteur de l’éducation». Cela passe par des procédures que le wali s’engage à «piloter tant que ces opérations qu’on pourrait placer dans le cadre de l’initiative locale ne coûterait que des jeux d’écriture entre administrations et tutelles».
Cela intervient donc à la veille de la rentrée, hier, dans l’enceinte de l’INSFP Kadda Belgacem où a eu lieu la cérémonie officielle et solennelle.
A l’instar de beaucoup de régions du pays, le secteur entame cette rentrée 2023/2024 sous le signe des nouveautés au-delà du slogan lié au défi du renouveau économique.
Et pour cause, en marge de la cérémonie, les responsables concernés ont rendu public un communiqué dans lequel il est fait état de l’ouverture de nouvelles disciplines adaptées au contexte et les spécificités locales déjà enseignées. Sur une offre globale de 7230 postes pédagogiques, il a été enregistré pas moins de 8273 élèves entre stagiaires en présentiel, apprentissage et ceux poursuivant dans quatre écoles privées.
Un secteur qui voit sa nomenclature s’étoffer, lorgner sur la numérisation et qui dispose de 36 établissements dont 4 écoles, quatre annexes et 22 centres disséminés à travers les 42 communes de la wilaya. Des segments comme le tourisme, l’agro-élevage, l’électronique industrielle et les métiers liés aux énergies renouvelables et aux hydrocarbures s’offrent donc aux candidats.
Certains de ces derniers sont des diplômés de l’université pour dire l’attrait du secteur qui offre des opportunités d’emplois. «189 équipements pédagogiques dont certains de pointe sont mis à profit pour assurer une formation de qualité dispensée par 508 enseignants», ajoute pour sa part Adel Mouaz, chargé de communication à la direction de la formation qui a vu dernièrement l’intronisation d’un responsable intérimaire depuis des mois.