Tiaret : Panique après la découverte de cas de tuberculose

19/11/2023 mis à jour: 07:01
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Les personnels de trois lycées à Tiaret sont sur le qui-vive depuis que des cas de tuberculose ont été détectés sur au moins cinq personnes, dont un enseignant. 

D’ailleurs, c’est un enseignant du lycée Commandant Mejdoub, dit Frigo à Tiaret, qui a été diagnostiqué atteint par le bacille de Koch par le médecin. Ce dernier, pour enrayer une éventuelle contagion, a instruit l’administration pour obliger les élèves au port de la bavette. 

Une situation qui a induit dans son sillage une panique, d’autant que d’autres cas ont été signalés dans un lycée (Ghafoul au quartier des 405 Logements) et un cas dans un établissement scolaire à la cité Mimouni Mansour (ex-Zaaroura). Alerté, le Semep a confirmé ces cas au moment où certains responsables tentaient de relativiser la donne, s’agissant d’une pathologie pour laquelle il y eut une campagne de vaccination pour les moins de 18 ans et les personnes de plus de 50 ans, mais à un moment où l’on s’attendait le moins à la résurgence d’une maladie du siècle dernier vaincu par l’Etat algérien au prix d’une vaccination massive. 

En attendant, éventuellement, une meilleure communication sur le sujet, il est à signaler que pour ce qui est du lycée Mejdoub, il y avait une autre grosse peur après la confirmation d’une cross-connexion depuis la bâche à eau installée au flanc de cet établissement éducatif. 

Cela intervient dans un contexte local marqué par la raréfaction du précieux liquide du fait d’un stress hydrique prononcé depuis quelques années. Ramener de l’eau s’avère être un casse-tête pour de nombreux foyers d’où l’approvisionnement en eau potable par des colporteurs dont on ne sait pas s’ils sont contrôlés. 

La situation sans être apocalyptique requiert de l’attention et des mesures urgentes à tous les niveaux, principalement par la commission de wilaya des MTH que préside le secrétaire général de la wilaya pour ne pas avoir à vivre des scénarios catastrophes, comme Tiaret l’a vécue à l’aube des années 2000 avec la fièvre typhoïde et subséquemment des têtes de responsables qui en ont fait les frais de «leur prétendue responsabilité».                                 

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