En marge des festivités liées au 61e anniversaire de la création, le 22 juillet 1962, de la police et celle de la fête de l’Indépendance, les autorités locales ont procédé à l’inauguration d’une 12e sûreté urbaine au niveau de la cité des 1900 logements sur les hauteurs de la ville.
«Un renfort en structures et moyens humains et matériels qui concrétise les efforts déployés par la DGSN visant le maintien de l’ordre et la protection des biens et des personnes à travers tout le territoire de la wilaya notamment au niveau des cités érigées nouvellement et par la même valoriser le rôle de la police nationale dans la lutte contre les fléaux sociaux dont ceux en milieu urbain», explicite un communiqué de la wilaya parvenu à notre rédaction.
C’est Noureddine Belaribi, secrétaire général de la wilaya, qui a conduit la délégation officielle composée de cadres, d’élus et de responsables sécuritaires, judiciaires et de représentants de la société civile. L’occasion a été propice, avons-nous appris, pour la promotion de dizaines d’agents et de cadres de ce corps de sécurité comme à pareille époque au niveau de la maison de la culture, Ali Maachi. «Avec cette structure, la Sûreté nationale étoffe sa présence au niveau du chef-lieu de wilaya et rassure des pans de la population des effets désastreux non seulement de la petite délinquance et des bandes organisées des quartiers, mais pour atténuer sinon combattre les bandes liées au crime organisé», rappelait Karim Hadadou, chef de sûreté de wilaya de Tiaret.
Cela intervient quelques mois après la réalisation de logements de fonction et d’un célibatorium et de l’inauguration de sûretés urbaines à Tiaret (cité Ait Ameur Meziane said ex Kerdjou) et au niveau de Sougueur. En dépit de ces efforts, c’est la première grande banlieue de Tiaret, Karman, qui voit sa population languir d’impatience de voir injecter une structure policière d’autant que l’ex-Faidherbe souffre elle aussi des effets des méfaits de la délinquance.