L’un des sept espaces commerciaux spécialement dédiés aux consommateurs durant le mois sacré par la direction du commerce a été ouvert ces derniers jours au niveau du centre commercial dit des 26 Locaux, plus connu localement par marché de Trig El Beidha.
Les gérants de 30 stands, publics et privés, ont disposé divers produits allant des fruits et légumes, alimentation générale, semoule, huiles, farine, légumes secs jusqu’aux viandes, blanche et rouge, pour l’heure seulement celle importée.
A l’entame de sa visite, le wali a été accosté par une foule de commerçants. Ali Bouguerra s’est ainsi adonné à de longs échanges avec les citoyens et commerçants, notamment les bouchers. Certains de ces derniers ont été, pour rappel, délocalisés depuis le marché de Volani, il y a quelques années, pour être installés à proximité de ce marché, alors qu’ils n’ont cessé de contester le choix d’une telle option qui n’a pas fait que des heureux. Revenant sur les déclarations faites auparavant, le wali, qui s’est prêté volontairement à l’écoute, dit «privilégier des solutions qui ne lèsent personne mais qui s’inscrivent en porte-à-faux avec l’anarchie».
Le marché situé à Trig El Beidha reste, lui, un espace communal mal géré car n’ouvrant que durant le mois sacré, bien que le P/APC de Tiaret dise que «les diverses tentatives de le mettre en adjudication ont échoué». S’agissant de la disponibilité des produits de large consommation, le DCP s’est joint à la discussion pour «rassurer les citoyens de la disponibilité de tous les produits, y compris les viandes rouges importées», pour lesquelles il précise «avoir pris langue avec de gros commerçants qui lui ont promis des quotas pour Tiaret». Une promesse qui risque de se perdre alors que le prix des viandes locales, notamment ovine, est hors de portée, contrairement à la volaille dont les prix continuent de fluctuer.
Affichant de légères baisses, jusqu’à 50, voire 100 DA dans certains étals, l’offre reste importante. Idem pour les produits carnés, produits maraîchers, fruits et légumes dont les prix sont relativement bons. Présent dans ce marché, le stand de «l’unité lait Sidi Khaled», sachets de lait subventionnés et toute la gamme reste disponible.
Pour l’alimentation en eau potable et la crise qui s’est installée depuis que le principal pourvoyeur, le barrage Bekhedda, a décliné, le wali a promis de substantiels apports cette semaine, il a convié les médias à l’accompagner jeudi dernier à Tousnina, où les responsables des ressources hydriques viennent d’achever pas moins de quatre forages sur les nappes de Tousnina et sur celle de l’oued Mina.