Tiaret : Le dérèglement climatique en débat

23/11/2024 mis à jour: 09:51
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Intervenant dans un contexte mondial lié au dérèglement climatique et ses conséquences désastreux sur les plans environnementaux, écologique et d’une manière globale sur la biodiversité et, localement, au lendemain d’une crise historique dans l’approvisionnement en eau potable des populations de la région, la rencontre de Cheikh Ferhat, météorologue, expert en climatologie et présentement présentateur des bulletins météo à la télévision ne pouvait qu’attiser la curiosité des uns et des autres. 


Et pour cause, la communication qui a pris les contours d’une communication très didactique a dépassé la thématique proposée pour toucher à tout ce qui a trait à d’autres pour dire tout le sentiment que développe le citoyen, de l’universitaire à celui lambda vis-à-vis de ces phénomènes naturels qui impactent nos vies alors que les principaux acteurs qui concourent à sa dégradation ne mettent pas assez de l’entrain pour la freiner sinon l’atténuer. Après avoir planté le décor et situer les enjeux. Cheikh Ferhat dans un langage accessible à tous a presque fait le tour de la question en égrenant les généralités qui font le désordre climatique mondial. En pêle-mêle, l’invité du jour (de la bibliothèque centrale a évoqué l’impact d’une agriculture irréfléchie au lieu d’être celle de précision, les actes inciviques citoyens, le rôle des zones humides, l’économie de l’eau, le rôle de l’école et celui des parents, de la société civile nonobstant l’arsenal juridique et une volonté politique bien réelle de notre état ne pourront à eux seuls être la panacée quand «les principaux pollueurs refusent d’en payer la facture ou qui ne mettent pas de l’entrain pour infléchir la donne». 


D’autres voix notamment universitaires évoquaient depuis la salle «des projets de recherches remisés dans les tiroirs», de la nécessité de boiser et préserver la faune et la flore. D’autres aspects connus de cette exacerbation du phénomène du dérèglement climatique ont été passés en revue, histoire de dire qu’on ne vit pas seul dans cette planète terre bien que certains intervenants parlent eux «de cycles normaux». 

A propos de projets de recherches, certains en prenant la parole n’ont pu s’empêcher d’évoquer certains travaux à l’exemple de celui présenté avant son décès par docteur Benaichata, expert, parti au Niger pour faire partie d’une équipe de recherches internationales ou il ont pu développer des outils de recherches informatiques en simulant différentes situations climatiques tout en constituant une base de donnés pour aider les agriculteurs à développer leur rendement. Feu Benaichata, expert lui aussi dans la météorologie, avait la bonne idée d’introduire un module mais approche morte avec son initiateur. 

Un autre exemple de ces ratés reste le tout dernier séminaire international sur l’eau organisé à l’université Abderrahmane Ibn Khaldoun de Tiaret sur la problématique de l’eau, un des facteurs de ce dérèglement dont il faudrait, chacun à son niveau,«mesurer la gravité et s’impliquer pour être l’acteur positif au lieu de subir sans rien faire» comme le soutenait cheikh Ferhat. Une rencontre instructive, en somme,  que beaucoup voudraient voir se multiplier pour toucher à d’autres aspects de la vie et de notre environnement est en danger.          

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