Une année après le constat, fait par l’ex wali, Ali Bouguerra, du taux d’avancement du CAC estimé à 90% voilà que le nouveau chef d’exécutif qui inspectait, lundi passé, les projets sanitaires en cours dans la wilaya est revenu sur les lieux pour constater lui que ce taux n’en est qu’à «95%».
Le salvateur projet de réalisation du centre anti -cancer Charef Zidane de Tiaret, à vocation régionale, rentre dans sa phase finale avant «sa réception prévue en juin prochain». Dixit monsieur Said Khalil qui en a exprimé le souhait de le voir fonctionner à cette date. Une dernière ligne droite avant «l’achèvement des travaux d’aménagements extérieurs, climatisation et pour la partie équipement qui requièrent une rallonge de 6 milliards de dinars». La quatrième réévaluation du genre du fait de «raisons objectives» explique Saïd Khalil, après que ce projet de centre anti -cancer lancé au même titre que sept autres structures du genre ait pâti des conséquences du gel et des réadaptations d’études calquées sur certaines de ses prédécesseurs.
Globalement, cet établissement de pointe de 260 lits qui pourrait prendre en charge 3000 patients /an et doté initialement d’une autorisation de programme de 5 milliards de dinars a mis du temps pour voir le jour et avec lui voir naître des espoirs pour les patients et les professionnels du secteur de valoir une prise en charge qualitative dans le cadre du plan national de lutte contre le cancer dont les hautes autorités sanitaires et le président accordent un grand intérêt.
La visite du wali aux structures sanitaires, anciennes et nouvelles en cours de réalisation et/ou à lancer ont d’ailleurs fait dire au chef d’exécutif que «Tiaret dispose désormais d’une bonne base sanitaire qui la prédispose à dispenser ses populations et celles des wilayas environnantes des longs déplacements et attentes pour le traitement des cancers, d’une part et pour valoir un saut qualitatif en matière de prise en charge d’autres pathologies».
C’est dans la foulée qu’il fera des haltes aux projets de réalisation d’un pavillon des urgences implanté au flan de l’EPH Youssef Damerdji, un grand service de traumatologie, un centre des grands brûlés, un centre de désintoxication, une annexe de l’institut pasteur ainsi qu’une polyclinique dites intégrée dans la banlieue Karman». Tiaret aura en plus un nouvel hôpital de 120 lits à réaliser à proximité du site sanitaire sud.
Une somme de réalisation pour en faire un pôle sanitaire en attendant que des spécialistes les intègrent pour lui ajouter une plus-value alors que se profile après l’ouverture d’une annexe de la faculté de médecine, la promotion de cet ensemble sanitaire, sous un CHU devant rayonner sur cette partie ouest des hauts plateaux.