La bibliothèque publique centrale Mohamed El Mili a organisé, ces jours-ci, son 26e forum dédié aux écrivains, poètes et artistes de la région.
Une cérémonie, clou de toutes les autres manifestations organisées tout au long de l’année par cet antre du savoir devenu un îlot de la connaissance dans la capitale du Sersou. Près de trente mois après son ouverture officielle, soit le 17 février 2022, la bibliothèque centrale Mohamed El Mili fait office en effet d’un îlot du savoir inégalable tant par la structure avenante, structurée en trois étages, aérée et réalisée dans un style mauresque qui tranche par rapport à certains autres établissements du genre, mais aussi, Son emplacement, à proximité d’une ville universitaire et de plusieurs établissements éducatifs, symbolise à la fois la grandeur, la modernité et un repère du savoir. S’étalant sur une assiette de près de 6000 m2, avec accès aux voies de circulations principales et offrant des espaces branchés et outillés aux NTIC, c’est surtout sa directrice qui ajoute au lieu tous ses traits caractéristiques. Disponible, Mme Nacéra Aouad fait partie, avec son équipe, de l’âme de cet établissement qui se targue d’être le lieu préféré des artistes, romanciers et poètes.
Avec 200 000 documents, dont 33 000 livres transférés depuis l’ancienne bibliothèque de lecture, la bibliothèque Mohamed El Mili compte aujourd’hui plus de 15 000 adhérents, disposant de leurs cartes à puces. Ces dernières permettent à leurs détenteurs ou détentrices, un accès rapide voire à distance aux programmes en cours et à venir et pour se permettre de s’enregistrer et de se voir réserver un livre, dont certains parmi les plus récents dans l’édition algérienne. Espaces dédiés à la lecture publique, aux étudiants, chercheurs et même aux personnes aux besoins spécifiques, la bibliothèque dispose d’une salle des conférences de 248 places équipée et insonorisée, d’une autre pour la micro-informatique, une aile aux malvoyants, dotée d’équipements sophistiqués en braille en plus d’une bibliothèque numérique que cette frange n’a cessé de demander.
L’équipement public inauguré il y a plus de deux ans avait coûté 360 millions de dinars, équipements compris, et se targue d’être l’une des rares bibliothèques à avoir parfait son interconnexion avec les salles de lectures communales relevant de sa compétence et émargeant dans le cadre du ministère de la culture. Le système de cartes à puces tend vers la généralisation et la recherche à distance y est garantie. Les livres sont, eux, dotés de système antivols et un balayage en temps réel permettant de faire l’inventaire et si besoin détecter un manque.