Frappés par le gel, huit grands projets ont été mis en chantier dernièrement et vont venir étoffer l’offre sanitaire existante», a fait savoir le DSP de Tiaret en marge du premier forum de la presse dédié à la fois au secteur de la santé qu’à celui des ressources en eau.
Forum organisé par la wilaya sur initiative du chef de l’exécutif, Said Khalil, qui compte tenir épisodiquement des rencontres du genre avec les représentants de la presse et des médias locaux pour passer en revue les différents secteurs. L’occasion pour M. Ali Bensadek, directeur d la santé, d’exposer la situation sanitaire d’un point de vue infrastructurelle.
L’orateur a évoqué «la réalisation de nouvelles UMC à proximité de l’EPH Youssef Damerdji dotées de quatre blocs opératoires et 40 lits, un hôpital de 120 lits dans la nouvelle wilaya déléguée de Ksar Chellala, un nouveau pavillon pour la traumatologie au niveau du chef-lieu de willaya, d’un centre de désintoxication, un centre des grands brûlés, une nouvelle unité d’urgence pédiatrique dotée de quatre blocs opératoires et d’un hôpital de 60 lits dans la commune de Takhemaret et une annexe de l’institut Pasteur».
Plus explicite, le DSP revient sur cette opération de réaménagement entreprise au niveau de l’établissement spécialisé en ORL, stomatologie et ophtalmologie où les travaux concernent la réalisation d’un nouveau pavillon de trois étages doté lui aussi de cinq blocs opératoires destinés à desserrer la pression exercée sur cet établissement où l’on enregistre actuellement plus de 2500 patients en attente pour des actes ophtalmologiques. Plus bas en ville, il est prévu la réalisation d’urgences pédiatriques avec quatre blocs opératoires.
Des projets qui atténueront la pression et devraient concourir à un plus qualitatif en matière de prise en charge sanitaire pour presque toutes les pathologies, exceptée la cardiologie interventionnelle où l’on continue à recourir aux jumelages avec les CHU d’Oran, voire de Blida et d’Alger. Globalement, la mise à niveau sanitaire est en marche si l’on se fie à toutes ces structures nouvelles en cours de réalisation et/ou de lancement, mais le déficit en moyens humains et matériels subsiste, pour ne citer que les cas des pannes des scanners et de l’imagerie médicale, voire certaines analyses qui appellent à une gouvernance autrement plus pointue à tous les niveaux.
Au-delà donc, des projets infrastructurels, le DSP n’a pu revenir plus longuement sur la prévalence de certaines épidémies qui réapparaissent épisodiquement, à l’exemple des zoonoses. Quid des cas isolés d’inconscience professionnelle, soulevés par certains confrères, histoire de dire que réaliser l’infrastructure est bien, mais s’acquitter de la mission humaine est encore mieux. Amellal Fawzi