A Sidi M’hamed, chef-lieu de commune sise quelque 20 bornes au sud de Relizane, les parents d’élèves ont manifesté devant l’entrée principale du CEM chahid Boukhobza Mechri, l’unique établissement scolaire dans la région, pour, disent-ils, «dénoncer les conditions déplorables dans lesquelles se déroule la scolarisation de leurs enfants». «Nous sommes là pour attirer encore une fois l’attention des responsables sur les manquements et les incommodités que nous n’avons cessé de réclamer», a déclaré un des présents.
Les parents se plaignent du sureffectif qui a atteint les 45 apprenants par salle. Le chauffage scolaire et le mobilier (chaises et tables) ont été aussi cités parmi le lot des manquements.
Des dizaines de parents d’élèves du collège Mouliat Hebib de Nadhora, 80 km à l’est du chef-lieu de wilaya de Tiaret, ont organisé en ce début de semaine un mouvement de protestation devant l’établissement, le seul du cycle moyen pour, «dénoncer l’anarchie qui a généré de catastrophiques résultats dans les examens que leurs enfants ont eu à subir ces trois dernières années».
Mouvement pacifique où plusieurs pères d’élèves se sont succédé pour dénoncer ce qu’ils qualifient de «chute vertigineuse des résultats à l’examen du BEM».
Ces derniers expliquent que «sur 124 candidats à l’examen du BEM, seuls 17 ont pu décrocher le sésame». Jusqu’à lundi, seule une vingtaine d’élèves a regagné les classes, alors que le reste des 417 élèves qui fréquentent l’établissement ont fait l’école buissonnière. Les parents évoquent «une anarchie doublée d’une indiscipline criante dans le suivi des études des élèves».
L’un d’eux parlent de «l’absence de l’enseignement de français pendant 57 jours avant les compositions l’année dernière, ce qui a impacté négativement les résultats».
Issac B. et Fawzi Amellal