En visite dans la wilaya de Tiaret, le ministre de l’Agriculture, qui table sur l’extension des surfaces irriguées avec un million d’hectares dans les territoires du sud du pays, pour les porter à 3 millions, a évoqué l’objectif visant d’arrêter l’importation de blé d’ici fin 2025, et au plus tard fin 2027 pour les oléagineux et les légumineuses.
Concourant en moyenne annuelle à hauteur de 5 millions de quintaux toutes cultures confondues, la wilaya de Tiaret en dépit des couacs induits par le stress hydrique et avec 310 000 hectares de terres à emblaver, ambitionne de s’inscrire dans plan national des cultures stratégiques qui vise d’assurer la sécurité alimentaire, notamment en blé dur, orge, oléagineux et légumineuses. Ayant pâti jusque-là des retombées des chutes drastiques des nappes aquifères, les fellahs et responsables du secteur de la région bénéficient d’un peu de répit dès que la wilaya ait pu, à la faveur d’interventions urgentes des hautes autorités, résoudre, en partie, le problème de l’eau.
Ainsi, pas moins de 9000 forages sont entrepris qui appuient un non moins ambitieux programme d’électrification agricole qui a touché un millier d’exploitations. Les indices sont probants à l’aune de pluies automnales salvatrices. C’est dans ce contexte qu’intervient la visite de monsieur Chorfa, ministre de l’agriculture et du développement rural à Tiaret. Le membre du gouvernement, qui a été s’imprégner des lourds investissements, publics et privés, notamment en matière de réalisation de grandes chambres froides, réalisation d’équipements d’appoints pour l’élevage et surtout régularisation, relative, du dossier du foncier agricole, a réitéré le vœu des pouvoirs-publics centraux de voir relever le défi de voir l’Algérie se passer, dès 2026, des importations de l’orge, alors que pour le blé dur, on table sur cette saison agricole pour le réussir.
Tous les voyants sont au vert et sa visite dans différentes unités le corrobore. Le ministre, qui table sur l’extension des surfaces en irriguées avec un million d’hectares dans les territoires du sud du pays, pour les porter à 3 millions, parle «d’un objectif visant d’arrêter l’importation de blé d’ici fin 2025, et à plus tard fin 2027 pour les oléagineux et les légumineuses».
Au programme de visite du ministre ont été prévues des haltes au niveau de certains des 11 centres de collecte de proximité devant porter les capacités totales de stockage à plus de 6 millions de quintaux, des ex fermes pilotes, dont le haras national Chaouchaoua qui, outre ses missions de reproduction de la race équine, est concernée par son implication dans les grandes cultures, des investissements privés dans l’élevage bovin, distribution à titre symbolique d’actes de concession de terres agricoles à des jeunes et l’inauguration de grandes chambres froides. Une base logistique de 15 000m3 dans la zone industrielle pour le groupe Frigomedit et l’autre sur fonds privés à Hamadia, une chambre froide de 4500m3.