Les personnels du CEM Sidi Khaled sur les hauteurs de la ville à proximité du mausolée du saint vénéré de la ville n’ont pas regagné les classes au premier et deuxième jour de la rentrée 2024/2025.
Et pour cause, les protestataires venaient d’alerter sur les dangers qu’encourent élèves et personnels de cet établissement pourtant réalisé en… 1994. Un établissement, type base 5, fréquenté par plus de 500 élèves qui présente, avons-nous constaté sur place, des signes évidents de décrépitude si ce n’est un état de décomposition de sa structure. Depuis l’étanchéité, une partie des escaliers, les toilettes jusqu’au mur de clôture, tout s’effrite.
La situation devient cauchemardesque. Des conditions de travail et d’études difficiles si elles ne présentent pas de gros risques sur ces occupants. Si, au premier jour de la rentrée, aucun responsable n’a pointé du fait du coup d’envoi de cette rentrée, lundi, c’est le secrétaire général de l’éducation qui est monté discuter avec les protestataires et un procès-verbal a été dressé.
En attendant donc d’éventuels travaux, en urgence, décision a été prise d’orienter les élèves d’au moins quatre classes vers la nouvelle école primaire Meghraoui et de saisir un organisme de contrôle spécialisé pour avis technique. Les parents d’élèves de cet établissement et même le syndicat se sont mêlés à cette protesta pacifique pour crier d’une manière véhémente cet état de fait bien qu’en amont et on l’a souligné dans de précédents papiers, les autorités ne lésinent pas sur les moyens dont ceux lancés dans le cadre de l’initiative locale pour mettre élèves et personnels du monde éducatif dans d’excellentes conditions de travail.