Avec 100 tonnes de peaux de mouton récupérées durant les deux jours de l’Aïd par les équipes de l’Epic «Tiaret-Nadhafa», soit la moitié du tonnage collecté l’année dernière, l’entreprise citoyenne a réussi sa mission de salubrité publique pour laquelle il y eut une minutieuse préparation.
ne quantité non négligeable qu’ont transférée les équipes de l’entreprise publique vers une unité de transformation à Tissemsilt, wilaya voisine, où se trouve une unité publique relevant du secteur public du cuir et dérivés. Globalement, «l’opération de collecte a valu à l’entreprise ‘Tiaret-Nadhafa’ de mobiliser, outre ses équipes, d’autres moyens humains et de transport dont des camions de 20 tonnes et un rétro-chargeur», dira son directeur, Stitni Lazreg contacté par El Watan.
En plus des peaux de mouton récupérées sur l’ensemble du territoire de la wilaya, par «Tiaret-Nadhafa» et par les APC dans les 41 autres communes sous l’égide des directions de l’industrie et de l’environnement, la quantité globale ne sera que plus grande mais l’opération démontre aussi le souci des citoyens comme les responsables de s’inscrire dans une démarche visant la valorisation de ce précieux produit qu’est la peau de bête qui générera sans nul doute une plus-value autrement plus conséquente que ces actions jusque-là manifestées d’incivisme et d’indifférence dans la chaîne de tri et de récupération de déchets.
C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’on apprendra que pas moins de «340 tonnes de déchets ménagers ont été destinées les 1er et 2e jours de l’Aïd vers le centre d’enfouissement intercommunal de Tiaret soit plus de 150 tonnes supplémentaires» explique encore Stitni Lazreg. Les directeurs de l’environnement et de l’industrie n’avaient pas encore, jusqu’à avant-hier en début d’après-midi, quantifié l’opération de valorisation de cette richesse à travers la collecte qui connaît un bon début en attendant une meilleure préparation.
En amont, l’inspection vétérinaire de wilaya avait prévu 12 abattoirs et deux tueries pour les gens qui inscrivaient le rituel sacrificiel en mode contrôlé. «Jusqu’à avant-hier, on n’a enregistré aucun cas d’atteinte quelconque et l’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions sanitaires», dira Khaled Baghani, directeur de l’inspection vétérinaire de wilaya. Ce véto ajoute qu’au niveau de l’abattoir de la ville de Tiaret, il y eut un afflux considérable le matin où les équipes ont pu égorger jusqu’à 170 bêtes alors que l’après-midi était réservé au mouvement associatif.