Après plusieurs couacs, reports, boycotts mais aussi tractations et repositionnements revoilà un semblant de sérénité qui semble s’installer dans l’Assemblée populaire communale (APC) du chef-lieu de Tiaret.
Programmée, déprogrammée et finalement tenue, la dernière session devant débattre de plusieurs points inscrits à l’ordre du jour s’est tenue et a vu ses membres délibérer sur les dossiers proposés par le maire et son staff.
Depuis le transfert de chapitres budgétaires, gestion foncière à celui lié à la régularisation des anciens logements relevant de la gestion communale dans certains quartiers en passant par l’épineux problème induit par la réinstallation des poissonniers au niveau du marché couvert, la restructuration du BHC, adoption de résolutions sur les ventes par adjudication jusqu’aux divers.
Si certains points évoqués furent passés sans encombre comme une lettre à la poste, certains dossiers évoqués, à l’exemple de celui devant valoir l’installation d’une vingtaine de locaux ceinturant le marché et détruit lors de l’opération réaménagement a été adopté, suscitant à la fois le soulagement de ses anciens occupants mais aussi la désapprobation de beaucoup de citoyens qui y voient dans cette volteface une mégalomanie dans la gestion des affaires publiques.
Et pour cause, ces locaux adjoints à la structure commerciale avant son aménagement (le marché couvert) qui aura coûté du temps mais aussi quelque 160 millions de dinars va encore «bouffer» de l’argent, puisque l’assemblée a voté pour une AP, apparemment initiale, de 16 millions de dinars (achats de kits et installations de stands).
La collectivité locale, qui fait face à un incivisme de plus en plus criard, avait besoin de restructurer son bureau d’hygiène communal (BHC), qui ne fonctionne malheureusement pas, selon l’esprit et la lettre du texte qui fonde cette structure sanitaire et de contrôle mais qui obéit, trop souvent, à des considérations non objectives.
L’on aimerait bien savoir à ce propos pourquoi l’ex-chef du BHC a été évincé sans coup férir, ni autres motivations. Il y a lieu de rappeler que cette assemblée composite, dont la liste dite Abnaa El Chaab, s’est taillée une majorité, a déjà perdu trois de ses influents membres chargés respectivement du bureau des travaux, des finances et un président de commission. D’autres importants dossiers autrement plus salvateurs pour la ville sont jetés aux calendes grecques…