Tendre vers le redressement de l’économie nationale (2e partie et fin)

25/05/2023 mis à jour: 02:57
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L’importation de la poudre de lait est soumise, en ce qui la concerne, à des perturbations fréquentes et son utilisation donne lieu à des trafics multiples. Les mesures prises pour lui substituer la production de lait frais, localement, n’ont pas donné les résultats escomptés. 
 

Souvent, ceux qui reçoivent, dans des conditions très avantageuses, les bêtes pour produire du lait, s’arrangent pour les passer par les abattoirs clandestins pour avoir la viande. 

Ne serait-il pas possible d’imiter certains pays du Golfe, qui ont créé de grandes fermes de 20 000 bovins et même plus ? Est-ce que nous ne pouvons pas nous aussi établir la même chose dans quatre ou cinq régions du territoire avec le concours, dans un premier stade, de techniciens et gérants étrangers qui seront remplacés progressivement par des nationaux ? De telles créations serviraient à fournir du lait frais et de la viande en quantités suffisantes et pourraient devenir des centres d’études scientifiques et d’expérimentation pour innover et développer la reproduction des animaux, comme cela est pratiqué ailleurs. 
La sécurité et l’indépendance alimentaires est un thème qui est évoqué régulièrement avec insistance depuis l’indépendance. Sa prise en charge a évolué et quelques progrès ont été réalisés, mais son entière solution reste à faire. 
 

Des montants d’argent considérables ont été alloués au développement de l’agriculture pour la rendre en mesure d’assurer la sécurité et l’indépendance alimentaires. En les versant directement aux bénéficiaires sur la présentation de dossiers inconsistants, ils ont été exposés au détournement et au gaspillage. La méthode sûre qui consiste à débourser les fonds en fonction de l’état d’avancement lié à l’exécution contrôlé des investissements a été ignorée par incurie. 
 

La gestion de l’agriculture a été exercée le plus souvent d’une manière défectueuse. C’est pourquoi, son évolution a été limitée et ne s’est pas traduite par une progression suffisante et satisfaisante. 
 

Or, l’agriculture est un secteur très important qui a besoin de bénéficier d’une attention particulière pour ne pas continuer à compter sur les cultures traditionnelles et sur l’utilisation de méthodes pragmatiques et quelquefois archaïques. C’est en s’appuyant en permanence sur des études sérieuses, sur le recours à des procédés scientifiques, sur la pratique de l’innovation que ce secteur se met sur la voie du développement et qu’il peut accomplir sa mission qui est de couvrir les besoins alimentaires de la population locale et de contribuer à augmenter les exportations en fournissant des produits de qualité, tels que les fruits qui étaient dans le passé très appréciés, les fleurs dont la culture est négligée, etc. Ces résultats ne peuvent être obtenus que si on emploie des semences et des plants sélectionnés, de haute gamme et que leur culture soit contrôlée. 
IV. Attirer les investissements directs étrangers ou leur substituer des entreprises locales 
 

L’investissement direct étranger a été toujours faible en Algérie. Il a varié entre 0,3 milliard de dollars et 1,952 milliard de dollars, mais il n’a jamais atteint ou dépassé les 2 milliards de dollars. 

C’est surtout le secteur des hydrocarbures qui a le plus présenté de l’intérêt pour les investisseurs étrangers sans qu’ils y prennent des participations élevées. Bien que des avantages leur soient proposés dans les différents codes d’investissement, ils n’ont pas changé d’attitude. Il appartient aux pouvoirs publics de prendre d’autres dispositions en plus de celles qui sont déjà en place pour intéresser et attirer les investisseurs étrangers et nationaux aussi. Il faudrait commencer par améliorer pour eux les conditions d’accueil en rendant, entre autres, les services de télécommunication plus performants, en atténuant les difficultés de la circulation routière, en exigeant des employés en relation avec eux d’être plus disponibles, plus serviables, plus dévoués à leur tâche. Au lieu de continuer à leur signaler et vanter les opportunités existant dans telle ou telle branche, ne faudrait-il pas procéder autrement ? Des dizaines de protocoles de coopération ont été signés avec plusieurs pays, des dizaines de délégations étrangères comprenant des hommes d’affaires et des responsables administratifs ont visité l’Algérie et des dizaines de délégations algériennes similaires se sont rendues dans différents pays sans que ces multiples démarches donnent des résultats notables. 
 

Les discussions qui ont lieu sont souvent protocolaires ou ont un caractère général. Elles portent rarement sur des points précis et ne tendent pas à arriver à des résultats palpables. Par contre, si l’Algérie prépare un large portefeuille d’études de faisabilité relatives à des projets relevant de la valorisation des matières premières (produits miniers, hydrocarbures, énergies renouvelables) de la production d’intrants industriels et agricoles, de fabrication de machines, d’équipements et de matériels divers en indiquant les zones aménagées pour leurs installations, elle sera en meilleure position pour intéresser les investisseurs étrangers. Au cours des rencontres, la partie algérienne, en présentant aux interlocuteurs étrangers des projets ayant fait l’objet d’études de faisabilité qui correspondent à leur domaine d’activité et pour lesquelles les terrains destinés à les recevoir sont prêts, a plus de chances de conclure des accords pour des réalisations concrètes. 
 

Si, malgré tout, les investisseurs étrangers restent indifférents à l’égard des propositions algériennes, celles-ci pourraient être soumises à des entrepreneurs privés algériens, à des entreprises publiques ou prises en charge par le Fonds national d’investissement. Ce dernier, réformé et renforcé, engage l’exécution des projets en faisant souscrire leur capital par le public au niveau de la Bourse. Si le Fonds réussit à le faire en choisissant au début des projets hautement rentables, exécutés et mis en exploitation rapidement, il aura contribué à animer la Bourse et à réaliser des investissements qui renforceront l’économie. 
 

Il est souhaitable et préférable que les études de faisabilité de projets structurants importants et utiles pour l’économie nationale soient comprises dans le portefeuille en vue d’intéresser les investisseurs étrangers. Ces derniers engagent la réalisation des projets seuls ou en partenariat avec des entrepreneurs algériens du secteur public ou privé. 

L’intervention d’investisseurs étrangers pourra être, en effet, une source bénéfique d’apport de capitaux, de technologies évoluées et de débouchées extérieurs. 
Mais la défaillance des investisseurs étrangers ne doit en aucun cas empêcher l’exécution des projets en question. 
V. Créer un climat favorable 
au redressement 
 

Pour permettre aux différentes actions entreprises de dégager l’Algérie de la double dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et de l’étranger, de donner des résultats dans un climat favorable, il est nécessaire de prendre, au préalable, plusieurs mesures : 
 

1)- Exercer fermement l’autorité de l’Etat est la première mesure à mettre en œuvre. Tout relâchement en la matière est préjudiciable et contribue à déconsidérer l’Etat qui est jugé alors mal dirigé. 
La faiblesse de l’autorité centrale devient rapidement contagieuse et se répand à travers tous les circuits administratifs. Elle sera la cause de l’extension du laisser-faire, lequel facilitera la multiplication des infractions, des fraudes, etc. la situation qui en résultera marquée par la tolérance des dépassements ne pourra être nullement appréciée. Elle provoquera le détachement et la méfiance vis-à-vis de l’Etat et de ses institutions. 
L’opinion publique ne comprend pas, à titre d’exemple, que les pouvoirs publics n’interviennent pas pour empêcher que 80% des acteurs de la filière avicole continuent à travailler dans l’informel. Ce qui leur laisse la liberté de ne pas payer les impôts et de ne pas appliquer les règles sanitaires en exposant les consommateurs de leurs produits à des risques graves. 
 

2)- Une autre mesure qui aura un effet salutaire est l’établissement d’une structure chargée de la planification et une structure spécialisée dans la post-évaluation. La première structure choisit les investissements à entreprendre, en relation avec les ministères et les entreprises concernés, commande les études de leur faisabilité, élabore des programmes à court, à moyen et à long terme, puis suit et contrôle leur mise en œuvre. Elle surveille, en outre, la situation économique et sociale du pays et procède à la projection de son évolution sur différentes périodes. 
 

La structure destinée à appliquer la post-évaluation est aussi indispensable et utile que la première. Le refus jusqu’à présent de mettre en place un tel service est incompréhensible. Si l’Algérie entreprend la mise en œuvre de projets importants, une fois achevées et mises en exploitation, ces réalisations ont besoin d’être post-évaluées. Cet exercice permettra d’analyser les conditions dans lesquelles les investissements ont été exécutés, de déceler les irrégularités éventuelles, de dégager des enseignements qui seront profitables pour les opérations similaires futures. 
La post-évaluation permettra de tirer des avantages de l’expérience acquise, d’instaurer une amélioration et plus de discipline dans la conduite de l’exécution des investissements. 
Pour mener de façon ordonnée et efficace les actions en faveur du développement économique et social, l’établissement d’une telle structure ne peut être que bénéfique. 
 

3)- La diligence est requise en matière d’exécution des programmes incluant les actions initiées à la suite d’instructions du président de la République ou décidées par le gouvernement. Il est certain qu’il faut nécessairement du temps pour obtenir la maturité d’opérations complexes, pour réunir les conditions permettant leur bonne exécution, mais rien ne justifie les retards considérables déjà mentionnés qui finissent parfois par provoquer leur abandon. 
 

La lenteur qui caractérise le processus d’exécution est trop fréquente et dénote manifestement un dysfonctionnement. Le contraste est frappant entre ce qui se passe ces temps-ci et la manière dont les décisions étaient exécutées durant la seconde moitié des années 1960 et les années 1970. 
Les survivants parmi ceux qui avaient exercé des fonctions, durant cette période, dans le secteur de l’industrie et de l’énergie notamment se souviennent du rythme selon lequel les opérations étaient effectuées. 
 

18 sociétés nationales avaient été créées en deux ans, chacune d’elles avait pris en charge toutes les unités nationalisées qui faisaient partie d’une même branche. 
En quelques semaines, chacune de ces sociétés avait réussi à réorganiser les unités qui, lui avaient été affectées, à les faire fonctionner et à entamer leur développement. 
Personnellement, j’avais travaillé en 1968 et 1969 à la Société Nationale des Matériaux de Construction (SNMC). En deux ans, grâce à l’existence d’études de faisabilité des projets, études préparées par le ministère de tutelle, plusieurs réalisations avaient été engagées. 

L’équipe en place avait lancé la construction de deux cimenteries à Hadjar Soud (Annaba) la réhabilitation de celle de Zabana, et signé les premiers contrats pour démarrer celle de Meftah. En même temps, elle avait commencé la création d’une unité de produits sanitaire en Oranie, d’une briqueterie et d’une usine de matériaux de construction de conception suédoise pour faire face aux besoins en graviers, elle avait établi une structure qui avait ouvert plusieurs carrières dans différentes régions. La société n’avait que deux ingénieurs. 
Il est triste de voir, en ce moment, des biens confisqués par la justice se trouver à l’état d’abandon en grande partie, malgré les instructions fermes qui ont été données par le président de la République, pour leur prise en charge rapide. 
 

4)- Les capacités d’étude et de réalisation. Elles faisaient complètement défaut au moment de l’indépendance. Leur constitution a été entreprise durant les années 1960 et 1970. Le nombre de bureaux d’étude et d’entreprises de réalisation était encore réduit à la fin de la décennie 1970 mais il était prévu de l’accroître. 
L’absence de volonté de poursuivre le processus et la crise financière et économique qui avait éclaté pendant les années 1980 avaient provoqué son abandon. 
 

A partir de 1996, la destruction des capacités d’étude et de réalisation qui existaient encore avait été engagée sous prétexte d’assainir la situation économique afin de la relancer dans le cadre de programmes d’ajustement structurel préparés et exécutés sous l’égide du FMI et de la Banque mondiale. Les années suivantes, cette destruction avait été accélérée. Le recours aux entreprises étrangères, aussi bien pour les études que pour les réalisations, était devenu la règle et avait donné lieu à des transferts vers l’extérieur de sommes énormes en devises. 
 

Maintenant, le besoin de disposer de capacités d’étude et de réalisation est présent. Leur absence est à l’origine souvent du retard dans le lancement des projets. Elle implique aussi la nécessité de faire appel à des firmes étrangères pour élaborer les études de grands projets et pour assurer leur réalisation. Il convient d’exiger que leur intervention dans l’un et l’autre cas doit s’effectuer obligatoirement avec la participation d’entreprises locales auxquelles les firmes étrangères sont tenues de transmettre leur technologie et leur savoir faire. 
 

A leur contact, les entreprises algériennes devraient se multiplier dans ces domaines et se préparer à devenir opérationnelles d’une manière autonome. Les bureaux d’étude et les entreprises de réalisation sont à constituer au niveau central où ils devraient être présents pour prendre en charge les grands travaux et au niveau des collectivités locales où ils seraient nombreux pour exécuter leurs projets. 

Leur constitution est indispensable pour ne pas continuer de dépendre de l’étranger et devrait mobiliser les pouvoirs publics pour l’encourager et la promouvoir à la fois dans le secteur privé et dans le secteur public. 
 

5)- La définition et l’application des standards et des normes. Cette opération est pratiquée dans tous les pays. Elle est nécessaire pour instaurer la qualité, protéger les consommateurs et permettre l’exportation. Les opérateurs le plus souvent agissent sans en tenir compte, soit parce que les règles et les standards n’existent pas, soit qu’ils ne sont pas respectés dans l’impunité. 
 

La définition et l’application de normes et de standards concernent tous les domaines. Leur respect fait, normalement, l’objet d’un contrôle permanent par des équipes qualifiés et grâce à l’existence de laboratoires nombreux et spécialisés. 
Les négligences et le laisser faire en matière d’élaboration des normes ou de leur mise en œuvre portent des préjudices à la population et dressent des obstacles à l’écoulement à l’extérieur des produits fabriqués localement. 
 

Il est anormal que les poulets qui sont proposés dans les marchés pèsent deux kilos et plus et que les cuisses de dindes soient aussi grosses que celles des veaux. La consommation de la viande blanche est en augmentation, alors que les conditions de sa production ne sont pas conformes aux règles. 
Lorsqu’il s’agit de produits destinés à la consommation et à l’utilisation par la population, les pouvoirs publics devraient être plus vigilants en ce qui concerne la définition et l’application des normes et beaucoup plus sévères à l’égard des contrevenants. 
 

6)- La stabilité du dinar 
Le redressement de l’économie nationale inclut des importations de grandes quantités de biens et de services, notamment des équipements nécessaires à la réalisation des investissements massifs retenus, comme cela a déjà été mentionné. Le financement de ces importations sera effectué en partie par des crédits extérieurs. Afin d’atténuer leurs coûts et ceux du service de la dette extérieure, la stabilité du dinar, qui est le principal objectif de la politique monétaire, est indispensable. 
 

Or, la monnaie nationale est soumise depuis le début des années 1990, sous l’instigation du FMI et de la Banque mondiale, à des dévaluations et dépréciations qui lui ont fait perdre toute sa valeur. 

L’expérience et la constatation objective de ce qui se passe sur le terrain montrent que ces manipulations ont été inefficaces et ont provoqué plutôt des effets négatifs. Elles n’ont pas contribué à réduire les importations qu’il a fallu pour l’obtenir recourir à des mesures administratives et à l’imposition de taxes... Elles n’ont pas, non plus, stimulé les exportations hors hydrocarbures, lesquelles dépendent de la disponibilité des produits diversifiés et surtout de leur qualité, de l’organisation soignée des circuits d’écoulement des marchandises vers l’extérieur. Elles n’ont pas, par ailleurs, attiré les investisseurs étrangers et les touristes. Et ce qui est plus grave, elles ont fait perdre à la population sa confiance vis-à-vis de la monnaie nationale et ont ouvert en conséquence les vannes pour la fuite des capitaux vers l’étranger. 

Les conséquences nuisibles de l’affaiblissement continu du dinar se sont manifestées par l’introduction de l’inflation importée qui s’est rapidement généralisée et amplifiée par la spéculation. Les prix de certains produits importés ont doublé ou triplé. Leur renchérissement a entraîné le ralentissement et même la disparition des activités dépendantes des intrants importés. Comme il a découragé les investisseurs nationaux. D’où le développement du chômage et l’appauvrissement de plusieurs couches de la population. 
Le seul avantage, fictif d’ailleurs, est l’augmentation des recettes budgétaires en devises, une fois qu’elles ont converties en dinars. Avantage qui est annulé par la cherté des prix. 

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la mission des autorités monétaires de procurer davantage de ressources au budget de l’Etat. C’est plutôt veiller à la stabilité de la monnaie nationale sur le plan interne et externe. 
 

Conclusion 

L’Algérie aspire à devenir un pays émergent et déploie beaucoup d’efforts pour y parvenir. Mais les actions menées, malgré leur nombre et leur importance n’atteignent pas encore l’objectif visé. Le taux de croissance du Produit National Brut (PIB) n’est pas élevé, les besoins, mal ou non satisfaits, sont nombreux, le chômage est très répandu. Le problème fondamental, qui est la fragilité et la vulnérabilité de l’économie nationale, conséquence de la double dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et de l’étranger, reste posé sans solution depuis des années, alors que le temps passe. 

Encore une fois, sans la mise en œuvre de programmes de projets d’investissement sélectionnés sur la base d’études de faisabilité détaillées, les potentialités risquent de rester à l’état de potentialités. Le développement réel et durable implique, compte tenu des retards enregistrés, le lancement d’investissements en conformité avec les remarques soulignées ci-dessus. L’aménagement des zones destinées à les recevoir, facilitera leur exécution. L’expérience des années 1970 montre que cette politique lorsqu’elle est appliquée avec rigueur donne des résultats remarquables. 

Grâce à des investissements qui correspondaient à 40% du PIB et qui avaient atteint 50% en 1978, en dix ans le PIB a été multiplié par cinq. Des installations industrielles avaient été érigées à travers le territoire national où elles étaient réparties d’une manière judicieuse. Le niveau de vie de la population s’était sensiblement amélioré. Certes, les hommes et les conditions étaient différents de ce qui existe à l’heure actuelle. 

La situation prévalant ces temps-ci n’est pas désavantageuse par rapport au passé. Le nombre de femmes et d’hommes formés et qualifiés est important. Les potentialités se sont élargies à la suite de la progression des technologies. Les sources d’énergie renouvelable sont inépuisables. La volonté et la détermination d’instaurer une Algérie nouvelle sont certaines. 

L’objectif sera concrétisé lorsque l’économie nationale deviendra riche et prospère grâce à une multitude d’activités diversifiées, productives, innovatrices. Pour cela, il faudra de l’audace, de l’ambition, de la diligence de la part des responsables et des principaux acteurs de la vie économique et sociale. 

 

Par B. Nouioua

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