Tempêtes de sable : L’ONU et l’Iran appellent à la coopération

11/09/2023 mis à jour: 23:14
AFP
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Les tempêtes de sable sont de plus en plus fréquentes dans certains pays du sud - Photo : D. R.

Selon les météorologues, les tempêtes de sable et de poussière sont appelées à s’amplifier dans les années à venir dans les pays les plus vulnérables au changement climatique. «Environ deux milliards de tonnes de poussière entrent dans l’atmosphère chaque année, affectant plus de 350 millions de personnes», a indiqué le directeur-général adjoint de la FAO, Abdul-Hakim Elwaer.

Les pays du Moyen-Orient et d’Afrique doivent davantage coopérer pour faire face aux tempêtes de sable et de poussière, de plus en plus sévères avec le changement climatique, ont appelé au début de la semaine l’ONU et l’Iran en ouverture d’une conférence internationale à Téhéran.  «La coopération est la clé. Je vous appelle à construire des partenariats et à vous engager sur des actions concrètes», a déclaré Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, dans une allocution diffusée en vidéo aux représentants de la cinquantaine de pays et des 15 organisations participants à la conférence.

Selon les météorologues, les tempêtes de sable et de poussière sont appelées à s’amplifier dans les années à venir dans les pays les plus vulnérables au changement climatique. «Environ deux milliards de tonnes de poussière entrent dans l’atmosphère chaque année, affectant plus de 350 millions de personnes», a indiqué le directeur-général adjoint de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Abdul-Hakim Elwaer.

Les plus touchés sont «les agriculteurs et ceux dont les revenus dépendent directement des ressources naturelles». L’Iran, co-organisateur de la conférence qui se tient jusqu’à dimanche, est l’un des pays où ces tempêtes sont de plus en plus nombreuses, notamment dans la région du Sistan-Baloutchistan (sud-est) désertique où les rares zones humides s’assèchent à un rythme alarmant.

Ce dossier a provoqué au printemps des tensions diplomatiques avec l’Afghanistan voisin, accusé par Téhéran de réduire considérablement le volume d’eau de la rivière Helmand qui coule dans les deux pays.

En ouvrant la conférence, le président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé les pays de la région à créer «un fonds» pour engager des solutions communes. Il a aussi mis en cause les pays industrialisés «qui sont responsables de nombreux problèmes pour ne pas avoir pris en compte les enjeux environnementaux et avoir privilégié leurs intérêts économiques et leur développement militaire».

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