Après s’être contentée de rencontres virtuelles durant les deux années de pandémie de Covid-19, la Société algérienne de médecine générale (SAMG) renoue avec les rencontres en présentiel.
Ainsi, elle s’est réunie deux jours durant à Témouchent en congrès médical pour la région ouest sous le thème de l’exercice de la médecine générale en 2022, conformément à son objectif en faveur de la réhabilitation du rôle du généraliste et de sa position dans le système de santé national.
Il y a lieu de noter que ce type de congrès est généralement en notre pays plus le fait des médecins spécialistes que des généralistes, ce qui est, somme toute, normal du fait de la spécialisation des premiers en chaque branche médicale. 450 généralistes, secteurs privé et public confondus, ont fait le déplacement ce week-end pour suivre une vingtaine de communications centrées sur des sujets de préoccupation de cette corporation dont les besoins de mise à jour des connaissances et de la pratique sont essentiels, nous ont assuré les organisateurs.
A cet égard, si des professeurs de médecine ou des spécialistes ont communiqué sur des questions de leurs domaines spécifiques, des généralistes ont également contribué pour livrer leur expérience sur telle ou telle question. Ainsi, en a-t-il été des mycoses cutanées, des risques cardiovasculaires, des pièges à éviter dans le diagnostique et la prise en charge de certaines pathologies (névralgie cervico-brachiale, constipation chronique, prostate,…), sur les nouveautés en matière de diabète type 2, la prise en charge de l’AVC, des nouvelles recommandations en matière d’hypertension artérielle, de l’urticaire).
De même, des ateliers ont été ouverts sur le massage cardiaque et l’annonce d’une mauvaise nouvelle, le dépistage et la prise en charge de l’hépatite C, et la thérapeutique des mycoses cutanées.
A noter que c’est le collège de wilaya de la SAMG qui a organisé cette troisième rencontre régionale de l’ouest avec la contribution de l’Université de Témouchent qui a mis ses locaux à disposition.