Ce problème devenu de plus en plus fréquent a été signalé à maintes reprises au niveau de l’antenne de l’AADL, mais rien n’a été fait pour le résoudre.
Les habitants de la cité 500 logements AADL à Tébessa ne savent plus à quel saint se vouer pour dénoncer la dégradation continue du cadre de vie dans ce site situé en plein centre-ville. Ils déplorent également les défaillances constatées dans la gestion immobilière, en particulier les pannes prolongées des ascenseurs dans les deux tours de 10 étages chacune.
Une situation qui a eu des conséquences regrettables pour les résidents contraints d’emprunter ces escaliers avec tout ce qu’ils portent comme charges, mais aussi pour les enfants, les personnes âgées et les malades qui vivent un véritable calvaire. Pourtant, ces pannes devenues de plus en plus fréquentes ont été signalées à maintes reprises au niveau de l’antenne de l’AADL à Tébessa, mais aucune démarche pour résoudre ce problème n’a été engagée jusqu’à ce jour. «Ma femme va accoucher dans quelques jours, si le problème va encore persister, je ne sais pas quoi faire», a fait savoir un habitant.
Réceptionnée, il y a moins de 15 ans, la cité des 500 logements AADL ne cesse de connaître une dégradation déplorable de ses immeubles, suscitant la colère de ses habitants qui vivent dans l’insécurité totale. En plus du manque d’entretien des bâtiments, plusieurs défaillances sont enregistrées en matière de services. Mais le problème qui préoccupe ces habitants est celui de la main levée.
Certains bénéficiaires ont déjà procédé au paiement par anticipation de la totalité du prix du logement restant, mais ils n’ont pas bénéficié du transfert légal de la propriété à leur profit. Auparavant, les habitants de cette cité ont soulevé une série de problèmes dans une lettre adressée à l’agence de l’AADL, dont El Watan a reçu une copie, dénonçant le non-respect de plusieurs clauses contenues dans le cahier des charges.
Ils citent que la construction de ces appartements n’a pas été faite selon les normes, surtout au niveau des pièces, des étages, des cuisines, des salles de bain, mais aussi en matière de réseau de gaz, d’électricité et d’eau sans parler de l’absence totale de l’isolation phonique entre les appartements, alors que les entrées des immeubles ne sont pas achevées. Ajoutez à cela le manque des structures de loisirs destinés aux enfants.