Une consécration logique pour ce jeune artiste autodidacte originaire du village Cheurfa N’Bahloul, salué par les responsables du secteur présents à la cérémonie de remise des prix, dont la directrice de wilaya, Nabila Goumeziene, des cadres de l’établissement, des parents d’élève et un nombreux public venu assister à la cérémonie en cette fête de fin d’année. Un diplôme d’honneur lui a été remis «en guise d’encouragement et de reconnaissance pour les efforts fournis durant l’année pédagogique 2002-2023».
L’heureux récipiendaire s’est dit extrêmement honoré d’avoir remporté ce premier prix qui vient confirmer son talent. La direction et le personnel du CEM Adnane Mohand Saïd d’Azazga, où était scolarisé, Tahar Aouizet, avant son passage en secondaire l’année prochaine, n’a pas manqué de féliciter leur élève. «Je vous remercie de partager cette bonne nouvelle avec nous. Veuillez transmettre mes sincères félicitations à Aouizet Tahar pour avoir remporté le premier prix de dessin à la maison de la culture d’Azazga.
C’est une réalisation impressionnante qui mérite d’être célébrée et je suis sûr que toute la communauté éducative du CEM Adnane Mohand Saïd Azazga est fière de lui. Je souhaite à Aouizet Tahar tout le succès pour ses futurs projets artistiques», lit-on dans un message posté sur les réseaux sociaux.
Consécration logique
Tahar Aouizet a commencé à crayonner depuis qu’il était enfant. Il dessinait tout ce qui lui passait par la tête. Ses thèmes de prédilection : les paysages de son pays, les portraits de chanteurs et d’artistes kabyles mais aussi les mangas, qui signifient dessins fantaisistes ou les bandes dessinées japonaises.
A chaque fois que l’occasion lui était donnée pour une exposition, il dévoilait au public une panoplie d’œuvres au crayon et au pinceau. Le jeune auteur qui s’adonnait à sa passion chez lui entouré de ses parents s’améliorera au fil des années pour donner libre cours à son don créatif. «Mes parents m’ont beaucoup encouragé à aller de l’avant. Ils intervenaient souvent pour donner leurs avis, m’orienter. Mon père et ma mère sont mes premiers maîtres», avoue, reconnaissant, Tahar Aouizet, dont le père est chanteur-compositeur. Ayant décelé en lui cette passion du coup du crayon, un élève de l’atelier de dessin lui conseilla tout de suite d’intégrer le club en question.
C’est dans cette pépinière de talents en herbe que Tahar Aouizet a trouvé tous les moyens nécessaires à son épanouissement artistique, nous dira t-il, remerciant au passage les responsables et les encadreurs de la maison de la culture d’Azazga pour l’attention et l’aide précieuses accordées aux élèves des différents ateliers. Passionné pour son art, Tahar Aouizet ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Son vœu : intégrer une école des beaux-arts qui lui ouvrira les portes vers d’autres horizons. En plus des expositions, notre jeune artiste-peintre est très actif sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) où il publie ses œuvres.
Ahcene Tahraoui