La sablothérapie est une approche thérapeutique innovante qui gagne en popularité à Taghit. Cette forme de thérapie consiste en des bains de sable chaud et thérapeutique. Les bienfaits de cette méthode sont multiples et sont connus pour apporter un soulagement des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que pour améliorer la circulation sanguine.
Déjà connue pour être une véritable oasis enchanteresse, tant son site touristique est à la fois magique et attrayant, Taghit est aussi, pour une certaine catégorie de visiteurs, réputée pour être un pôle thérapeutique en matière de sablothérapie ou tout simplement de bain de sable.
Dali Mohamed, chargé des affaires extérieures et des relations presse et communication, de l’Association de tourisme, loisirs, échanges, développement et en environnement (Atlede), dans la région de la Saoura, veut faire davantage la promotion de cette thérapie.
«L’aérothérapie ou la sablothérapie ou encore l’enterrement curatif dans les sables, appelé bain de sable, est une médecine douce pour personnes souffrant d’infections rhumatismales et de maladies articulaires. A chaque période estivale, la ville de Taghit, dans la Saoura, surtout, ou encore Béni Abbès, Kerzaz et presque toutes les villes et tous les villages localisés au niveau des dunes de l’erg occidental, sont les lieux de prédilection des curistes», souligne-t-il.
On peut y ajouter à cette liste Timimoun, Biskra, Oued Souf et même à Djelfa. Il ajoute : «Ces derniers affluent des quatre coins du pays depuis deux à trois décennies pour un remède thérapeutique à l’effet de soulager leurs rhumatismes et bien d’autres maux des os, la polyarthrite, les lombalgies chroniques, l’arthrose, en passant par les névralgies, les douleurs vertébrales ou des membres, et même certaines maladies de la peau, voire l’élimination des toxines, tout se traite par le sable.»
Selon lui, «la cure se fait sous une couche de sable très chaud dépassant les 45°C et doit durer entre 3 à 7 jours. Avant d’entamer la cure, beaucoup de personnes présentent leur bilan médical. Car cette pratique est quasiment déconseillée pour les souffrants de problèmes cardiaques, d’hypertension ou les diabétiques».
D’autres en revanche y viennent sans tenir compte des recommandations médicales, elles ne mesurent pas les conséquences sur leur santé.
Beaucoup de personnes ont été prises de malaise, rendant la pratique inefficace et engendrant des complications sur leur santé. Il regrette que cette thérapie se pratique «de manière archaïque» et souhaite qu’elle soit «encadrée et organisée».
Il faut éventuellement aller vers des agréments pour savoir qui fait quoi avec des formations et créer des synergies entre hôtels, agences de voyages et de tourisme et thérapeutes pour améliorer les services et leurs qualités.
Il faut également effectuer des recherches pour confirmer les bienfaits de cette pratique ancestrale.