La différence fondamentale entre humain et oiseau est que le bipédisme du premier implique de se tenir droit, alors que celui du second repose visiblement sur la flexion des membres inférieurs. Cette flexion, que l’humain ne peut tenir qu’un court moment et au prix d’un certain effort, n’empêche pas les dix mille espèces d’oiseaux recensées dans le monde de dormir debout, rappelle l’étude publiée dans la revue Interface de la Royal Society britannique.
La faculté de coopération stratégique est débattue depuis une vingtaine d’années au sein de la communauté scientifique, qui cherche à savoir si seuls les humains la possèdent ou s’ils la partagent avec d’autres primates. Exemple typique : un élève qui prête ses cours à un camarade de classe espère que ce dernier lui rendra la pareille, une stratégie de réciprocité directe communément appelée «donnant-donnant».