La «chaleur extrême» enregistrée fin avril en péninsule ibérique, en Algérie, au Maroc et en Tunisie «aurait été quasi impossible sans le changement climatique», révèle une étude scientifique publiée ce vendredi 5 mai par l’initiative World Weather Attribution (WWA), un réseau mondial de scientifiques qui effectue depuis 2015 des analyses en temps réel des événements météorologiques extrêmes, tels qu’ils se produisent dans le monde, pour permettre au public, aux scientifiques et aux décideurs du monde d’établir des liens évidents entre les émissions de gaz à effet de serre et les événements météorologiques extrêmes.