-Qu’est-ce qui marque la 13e édition du Festival culturel local du théâtre professionnel de Sidi Bel Abbès cette année ? Cette édition a été précédée par des présélections des pièces participantes au niveau de Miliana. Par le passé, la présélection se faisait à travers le visionnage des pièces sur support vidéo devant un comité restreint qui fait le tri. J’ai pensé à créer un deuxième espace au festival de Sidi Bel Abbès avec une présélection dans une autre ville. Miliana est un des principaux viviers du théâtre amateur en Algérie. J’ai assisté par le passé à plusieurs manifestations théâtrales où les troupes venant de Miliana étaient primées. Il n’y a qu’à citer des noms connus natifs de cette ville comme Sid Ahmed Kara, Mohammed Charchal, Rédha Takhrist... L’association Mahfoud Touahri est très active. Des comédiens célèbres comme Sirat Boumediène et Rouiched venaient souvent à Miliana. Ce mouvement s’est malheureusement arrêté. J’ai décidé donc, en coordination avec la maison de la culture et le secteur de la culture de Aïn Defla, de fédérer nos moyens et organiser un événement à Miliana, une présélection sous la forme d’un festival en présence de ceux qui étaient présents dans les manifestations théâtrales depuis les années 1990 dans cette ville.