Un jour du printemps 2021, Akram Johari a décidé de plier bagage et de partir, direction l’Irak, devenu récemment une nouvelle terre d’opportunités pour des Libanais à la recherche d’une vie meilleure alors que leur pays s’enfonce dans une profonde crise sans précédent. La monnaie nationale libanaise a vu sa valeur fondre de près de 90% depuis 2019. Le salaire minimum mensuel, de 675 000 livres libanaises, ne vaut guère plus de 30 dollars au marché noir. Environ 80% de la population vit désormais en dessous du seuil de pauvreté selon l’ONU.