Depuis début juillet, la majestueuse rivière a pris la forme d’une vaste étendue de vase et de hautes herbes où gisent, grotesques, barques et pontons inutiles. En ce début octobre, le retour du Doubs n’est toujours pas en vue, faute de précipitations. «Quand il est haut, ici on est les pieds dans l’eau», assure Pierre Billod, 81 ans, loin au-dessus de ce qui reste du dixième cours d’eau français (453 km entre la source et le confluent avec la Saône).