Dans les premières heures du dimanche 13 août, d'énormes explosions ont retenti en Syrie dans des dépôts de missiles appartenant à des milices pro-iraniennes situées à proximité de Damas, provoquant des dégâts matériels, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les habitants de Damas et des environs ont été témoins de ces "violentes explosions", issues des entrepôts des milices alliées au régime syrien, situés dans une zone montagneuse à l'est de la capitale. Bien que la cause précise de ces explosions ne soit pas encore claire, Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH basé au Royaume-Uni et disposant d'un réseau étendu de sources en Syrie, a déclaré à l'AFP : "On ne sait pas s'il s'agit d'une frappe aérienne ou d'une opération terrestre". Pendant ce temps, l'agence officielle Sana avait rapporté pendant la nuit "des bruits d'explosions" dans la périphérie de Damas, sans spécifier la cause. La semaine précédente, des frappes israéliennes sur des positions militaires et des entrepôts d'armes en périphérie de Damas avaient entraîné la mort de quatre militaires syriens et de deux combattants pro-iraniens, selon les rapports de l'OSDH. Ces raids avaient également causé des blessures à deux soldats syriens et cinq combattants étrangers, détruisant des entrepôts d'armes et de munitions appartenant aux milices pro-iraniennes, alliées au régime syrien, notamment près de l'aéroport international de Damas. Israël commente rarement de telles frappes, mais il affirme sa volonté d'empêcher l'Iran de s'établir à ses frontières. Le 19 juillet, des frappes israéliennes nocturnes avaient également ciblé des positions de l'armée et des groupes pro-iraniens près de Damas, causant la mort de trois combattants pro-régime et blessant quatre autres, selon l'OSDH. Israël avait également pris pour cible une base de défense aérienne dans la province côtière de Tartous, selon les mêmes sources. Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené de nombreuses frappes aériennes contre les positions du régime syrien, ainsi que contre les forces iraniennes et les groupes affiliés au Hezbollah, une milice libanaise pro-iranienne, qui sont alliées avec Damas et sont des ennemis avoués d'Israël.
Dans un pays où la faim touche plus d’un habitant sur trois, humanitaires et diplomates disent ne plus pouvoir travailler. Trois employés du Programme alimentaire mondial (PAM) ont été tués et des stocks d’aides pillés au Darfour (Ouest). Lundi, un convoi diplomatique américain a essuyé des tirs, et l’ambassadeur de l’Union européenne a été «agressé dans sa résidence» à Khartoum.