La première édition nationale de la randonnée éco-pédagogique et de la collecte de sang, qui s’est tenue le week-end dernier à Bouira, a rassemblé près de 500 participants venus de plusieurs wilayas du pays, a su allier solidarité, écotourisme et éducation.
Pour répondre sereinement aux besoins des malades, plusieurs mosquées de la wilaya de Mostaganem ont servi de stations de don du sang, ce vendredi, juste après la prière de la «djoumouâ» afin de participer à l’autosuffisance en produits sanguins. Cette opération, supervisée par des médecins et des infirmiers, selon nos informations a connu un grand succès.
-Quelle est la place de l’Algérie en matière de don du sang en Afrique et dans le Maghreb ? Recevoir ce liquide vital peut se faire de deux manières, rémunérée ou non rémunérée, loin du premier choix, l’Algérie a adhéré à la résolution de l’OMS (WHA28.72 de 1975) qui encourage le don de sang non rémunéré avec une gestion centrale. Un choix difficile certes mais très louable. L’Organisation mondiale de la santé (OMS), recommande un indice de générosité minimum de 10 pour mille. L’Algérie est à 14. Nous sommes largement mieux que la majorité des pays de notre contient (l’Afrique) qui ne dépassent pas les 5 pour mille dans la majorité des cas, même par rapport à nos voisins maghrébins qui sont à un peu moins de 10 pour mille.