Dans un cimetière de l’est de la Chine, Seakoo Wu écoute, sur son téléphone, la voix de son défunt fils. Ce n’est pas un enregistrement du temps de son vivant : s’il parle, c’est grâce à l’intelligence artificielle. «Je sais que tu souffres beaucoup, chaque jour, à cause de moi et que tu te sens coupable et impuissant», dit le défunt Xuanmo, dans une voix aux accents légèrement robotiques.