Quatre combattants pro-iraniens ont été tués, hier, dans des frappes israéliennes contre des sites appartenant au Hezbollah libanais, près de Damas, la capitale syrienne, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), cité par l’AFP. Les frappes ont eu lieu moins de 24 heures après la fin de la trêve dans la Bande de Ghaza entre le mouvement islamiste palestinien Hamas, allié du Hezbollah, et Israël.
De son côté, le Corps des Gardiens de la Révolution (CGRI), l’armée idéologique de l’Iran, a déclaré, samedi, qu’Israël a tué deux de ses membres qui menaient une «mission de conseil» en Syrie. Israël a mené des centaines de frappes aériennes en Syrie voisine depuis le début, en 2011, de la guerre civile dans ce pays, ciblant des positions de l’armée syrienne et des groupes affiliés à l’Iran, tel que le Hezbollah libanais. Le ministère syrien de la Défense a également affirmé dans un communiqué qu’Israël a frappé près de la capitale syrienne sans faire état de victimes. Le 8 novembre, trois combattants du Hezbollah ont été tués dans des frappes israéliennes contre des positions du parti. Le 26 novembre, l’aéroport de Damas a de nouveau été la cible de frappes aériennes israéliennes qui l’avaient mis hors d’usage, quelques heures après une reprise des vols, suspendus jusqu’alors à la suite d’attaques similaires en octobre. Israël commente rarement ses opérations en Syrie mais dit vouloir empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes.