Adel Amrouche, suspendu 8 matches par la CAF et condamné à verser 9200 euros pour des propos mettant en cause l’influence de la fédération royale marocaine de football ( FRMF ), ne baisse pas les bras. Suspendu en pleine CAN 2023, disputée en 2024 en Côte d’Ivoire, le selectionneur algérien de la Tanzanie a interjeté appel.
Il a été entendu en visioconférence par le jury disciplinaire de la CAF qui a annulé la sanction financière mais maintenu la suspension de 8 matches ( dont 4 ont été déjà purgé ). Il qualifie la décision de la commission de recours de la Caf « d’inique, injuste et d’entrave caractérisée à l’exercice du métier d’entraîneur «Il a donc décidé de porter l’affaire devant le tribunal arbitral du sport (TAS de Lausanne), confiant qu’il obtiendra gain de cause.
En effet, le traitement du dossier n’a pas respecté toutes les procédures réglementaires. D’abord, il a été sanctionné sabs avoir été entendu. Il n’a pas été informé de la plainte déposée contre lui par la FRMF, comme il est d’usage. Les propos qu’il a tenus contre la partie plaignante ne sont pas diffamatoires. Il a déclaré « ce n’est pas normal que l’horaire du match Tanzanie- Maroc, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde 2026 soit modifié, il était prévu à 14 heures avant d’être fixé à 20 heures, sans l’accord du pays qui reçoit.
C’est une information totalement vraie et facile à vérifier. De là à penser que des arbitres sont choisis par ceux qui décident de tiut à la CAF il n’y a pas loin». La FRMF a saisi la CAF qui a fait le reste. En même temps en pleine CAN en Côte d’Ivoire le selectionnrur du Maroc a écopé de 2 matches de suspension après les incidents survenus à la fin de la rencontre Maroc- RD Congo (1-1). Il a été auditionné et sa suspension annulée.
Deux poids, deux mesures. Adel Amrouche mettra en relief tous les dépassements et manquements que la CAF a commis contre lui pour obtenir gain de cause devant le TAS à Lausanne. Il est confiant et regrette la décision de la CAF qui selon lui « a traité le dossier avec beaucoup de légèreté « et de parti- pris disons le.