Le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) réaffirme et confirme la tenue du Salon international du livre d’Alger (SILA), dont la 25e édition se déroulera du 24 au 31 mars 2022, et ce, à l’issue d’un communiqué ayant circulé sur les réseaux sociaux appelant au report du SILA 2022, l’événement de l’année, après plus de deux ans.
Le communiqué, ne portant ni sceau, ni signature, ni en-tête, consignant un appel «d’éditeurs» -les signataires sont anonymes- pour le report de la date du Salon international du livre d’Alger. Raison invoquée : la crise sanitaire et l’impératif du sésame : le pass vaccinal, alors que la pandémie décélère.
Ainsi, le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) s’est fondu d’un communiqué rassérénant, datant du 9 février, signé par Ahmed Madi, président du Syndicat national des éditeurs du livre, et portant le sceau du SNEL.
Le SNEL annonce «qu’à l’issue de la réunion extraordinaire des membres du conseil, et ce, à titre exceptionnel, dans le cadre des préparatifs et organisation du Salon international du livre d’Alger prévu du 24 au 31 mars 2022 et en tant que partenaire du Commissariat organisant le SILA représentant le ministère de la Culture et des Arts et le Syndicat national des éditeurs du livre (SNEL) et suite à l’appel de quelques frères des éditeurs algériens portant sur le report du rendez-vous du salon (SILA), et ce, à cause des dispositions sanitaires en vigueur. Le Syndicat national des éditeurs du livre, après avoir débattu autour de ce sujet à tout point de vue à tous les niveaux et après mûre réflexion, considère que le report du rendez-vous du Salon international du livre d’Alger est «une requête» non justifiée, et ce, pour plusieurs considérations. En premier lieu, le report du SILA n’œuvre absolument pas à conférer une belle image de l’Algérie, surtout après avoir été préalablement reporté à deux reprises consécutives.
«Appeler à la gratuité des stands» du SILA
Le syndicat considère que reporter pour la troisième fois serait un acte peu reluisant, peu glorifiant et pas du tout honorant l’Etat algérien. C’est plutôt une tentative de saper l’événement culturel le plus saillant que connaît le pays, le monde de l’édition et du livre en Algérie. Et le Syndicat national des éditeurs du livre tient encore une fois à exprimer, à tenir et respecter sa parole sans limites quant à toutes les préoccupations des éditeurs algériens. Et il réitère sa défense continue de leurs droits en toutes circonstances et occasions. A titre de partenaire dans l’organisation du salon (SILA), nous sollicitons la ministre de la Culture et des Arts quant à ces revendications :
-Consentir des efforts supplémentaires en matière se soutien aux éditeurs algériens en particulier et aux exposants en général.
-Appeler la gratuité des stands (location gracieusement offerte), à l’instar de quelques pays œuvrant pour le livre, l’éditeur et le lecteur, au même titre.
-Insister sur l’allégement sensé et rationnel des dispositions sanitaires en vigueur dans les manifestations culturelles et par conséquent, ne pas se limiter au carnet vaccinal, mais tout en se pliant à toutes les conditions sanitaires strictes observées. Cela permettra aux visiteurs d’affluer dans des conditions sanitaires saines et sûres.
Le Syndicat national des éditeurs du livre exhorte l’ensemble des éditeurs algériens à agir la main dans la main à œuvrer pour cet imminent événement culturel dans notre pays et pour le succès de cette célébration du livre, en soutien au lecteur algérien avide de connaissances, sciences et arts.