Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, promet la publication du texte portant le statut particulier des fonctionnaires appartenant au corps spécifique de l’éducation avant la fin de l’année. Un texte qui accorde à l’enseignant la place qui lui sied.
Le statut particulier des fonctionnaires appartenant au corps spécifique de l’éducation nationale répondra aux préoccupations des travailleurs du secteur», a promis, jeudi à Alger, le ministre de l’Education nationale, Abdehakim Belaabed. Intervenant lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, M. Belaabed explique que ce nouveau texte est élaboré de manière à «accorder à l’enseignant la place qui lui sied».
Encore une fois, il s’engage à ce que le statut particulier des fonctionnaires appartenant au corps spécifique de l’éducation nationale sera publié avant la fin de cette année, rappelant qu'il «a été examiné au niveau de la Direction générale de la Fonction publique et par le Secrétariat général du gouvernement à travers plusieurs réunions».
«Le traitement de ce dossier à de hauts niveaux constitue un précédent dans le secteur de l'éducation nationale, à même de renforcer les acquis», précise le ministre de l'Education nationale dont les détails ne sont pas connus. Il indique que ce texte «a été enrichi par l’ensemble des syndicats sans exception aucune et a bénéficié de l’intérêt du président de la République». Rappelons que le président Tebboune avait promis que ce dossier sera définitivement clos avant la fin de l’année en cours.
Absentéisme
Pour l’abandon des cours par certains élèves de troisième année secondaire avant la fin de l’année en prévision du baccalauréat, M. Belaabed annonce la mise en place de nouveaux dispositifs que l’ensemble des parties, à savoir les établissements scolaires, les parents d’élèves et les syndicats, ont acceptés. Le ministre a rappelé l’application de nouvelles mesures au profit des élèves abandonnant les cours pendants de longues semaines en prévision de l’examen du baccalauréat.
Une mesure déjà annoncée lors du coup d’envoi officiel de l’année scolaire. Intervenant lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux questions orales, M. Belaabed a affirmé que ce dispositif contribuera à «stopper l’absentéisme» enregistré à partir du deuxième trimestre.
Des élèves préfèrent dès lors abandonner leurs classes pour se concentrer aux révisons, essentiellement à travers des cours particuliers payants. Ils reviennent passer seulement leurs évaluations trimestrielles, sans que des sanctions soient appliquées. C’est à cette situation que ces nouvelles mesures vont tenter de mettre fin. Elles sont prévues dans les prochains jours, acceptables pour les parents d’élèves et pour l’administration, a précisé le ministre de l'Education.