Depuis la fermeture de la partie supérieure de la rue Rahmani Achour, menant vers le quartier de Bardo, une anarchie de stationnement a été constatée sur place par les chauffeurs de taxi assurant la ligne Constantine-El Khroub et les conducteurs clandestins, et ce, en provoquant de nombreuses nuisances et problèmes pour les commerçants exerçant sur les lieux.
«Suite à la fermeture de l’accès vers cette artère, les chauffeurs de taxi sont descendus un peu plus bas de l’hôtel Cirta, loin de leur espace de stationnement habituel, qui lui-même n’était pas réglementaire.
Ce comportement de refus de quitter le centre-ville ou de se déplacer ailleurs a provoqué une énorme circulation et une anarchie sur place», a déclaré à El Watan un des commerçants concernés.
Et de poursuivre qu’en plus des comportements de ces chauffeurs de taxi qui exercent à la criée pour attirer les clients provoquant de nombreux désagréments aux commerçants, aux piétons, mais ainsi aux habitants. Les commerçants affirment que ce ne sont pas les lieux de stationnement qui manquent.
Plus explicites, ils ont cité à titre d’exemple l’espace public situé devant l’agence de la société de l’eau et de l’assainissement de Constantine (Seaco) à Bardo. Ce lieu ouvert, aménagé et spacieux convient parfaitement pour être exploité comme une station au profit de ces chauffeurs de taxis, qui refusent de quitter le quartier de Bardo.
Ces derniers évoquent l’éloignement de la station qui leur a été réservée à la gare Zaâmouche, ce qui dissuade aussi les clients qui refusent de s’y rendre, mais aussi aux problèmes de la circulation sur la route du Chalet des pins, alors que le passage par la rue Rahmani Achour en direction de la route de la Soummam pour aller vers El Khroub leur fait gagner beaucoup de temps. «Malheureusement, cet espace public est exploité par un parkingueur qui gère quelques voitures, dont le nombre ne dépasse pas 10.
C’est tellement aberrant, car parfois ce pseudo-parking reste presque vide toute la journée et le parkingueur provoque des bagarres avec les passants au profit d’autres automobilistes.
Les autorités, surtout les services de la commune, peuvent intervenir pour régler la situation et arranger les choses. Même la circulation sera plus fluide, vu que le chauffeur ne sera pas contraint d’aller jusqu’à la place Kerkeri et faire le tour», a martelé un autre commerçant, pointant du doigt le manque de prévoyance des autorités concernées pour régler ce problème, qui est l’une des causes principales de l’embouteillage enregistré au centre-ville de Constantine.