Au cours des derniers mois, l’enceinte du 5-Juillet s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir les belles affiches du football algérien. La bonne santé affichée tour à tour par le CR Belouizdad, champion d’Algérie 4 fois d’affilée, l’USM Alger au parcours magnifique en Coupe de la Confédération africaine de football, couronné par deux titres continentaux et le phénoménal parcours du MC Alger cette saison en championnat, ont créé une ambiance populaire à nulle autre pareille à chacune de leur sortie dans le temple du 5-Juillet.
Pour ne rien gâcher de la fête à chaque fois renouvelée, les responsables en charge de ce vaisseau et tous les employés n’ont ménagé aucun effort pour que les supporters trouvent leur confort en tribunes et les footballeurs leur jardin sur le terrain. Sur ces deux aspects, extrêmement importants pour le réussite d’un spectacle sportif de qualité, le personnel du stade du 5-Juillet mérite la meilleure note.
Leur travail de qualité atteste que l’Algérie a tout ce qu’il faut pour préparer, accueillir et organiser de grandes compétitions. Longtemps fui par ses potentiels utilisateurs (clubs et sélections) qui l’ont déserté au profit de stades aux normes inter-quartiers, le stade du 5-Juillet a frôlé la mort.
La désaffection des parties citées, parfois pour des raisons objectives, comme la mauvaise qualité du gazon, la vétusté des infrastructures d’accueil, ont failli le condamner. Heureusement qu’à chaque fois des hommes et responsables dévoués mus par l’intérêt de préserver cet outil, de le rentabiliser, de lui redonner une autre vie a fini par le remettre à flots, de redonner envie aux supporters de se rendre au 5-Juillet, de créer l’ambiance qui sied à sa dimension et qu’il mérite amplement de récupérer son rang.
Celui du plus grand et plus beau stade du pays. Celui où les plus grands exploits du football algérien ont été accomplis. A présent, toutes les équipes souhaitent se produire au stade du 5-Juillet. Les supporters ne jurent que par cette enceinte où ils se sentent comme des poissons dans l’eau. Les joueurs et les entraîneurs rêvent, à nouveau, de jouer dans ce temple.
La présence de plus en plus massive de supporters dans ce stade, où ils rivalisent d’ingéniosité dans la confection des tifos et chants à la gloire de leurs clubs respectifs augure de lendemains enchanteurs et d’un football qui gagne dans une communion collective à nulle autre pareille.