Spectacle Aya à l’Opéra d’Alger Boualem Bessaih: Une épopée théâtrale dédiée à la glorieuse histoire de l’Algérie

06/07/2023 mis à jour: 21:44
APS
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Une douzaine de tableaux sur la genèse de la glorieuse histoire de la Révolution algérienne

Accueilli à l’Opéra d’Alger Boualem Bessaih, le spectacle s’est déroulé en présence des ministres, des Moudjahidine et Ayants droit, Laid Rebiga, de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, de membres du gouvernement, du Conseiller auprès du président de la République chargé du cinéma et de l'audiovisuel, Ahmed Rachedi, d’une délégation des Amis de la Révolution algérienne, dont des membres de la famille du défunt le grand industriel et homme politique italien, Enrico Matteï, et de plusieurs représentants de différentes missions diplomatiques accréditées à Alger, ainsi que de responsables d’organisations officielles. 

Dans une allocution prononcée peu avant le début de la représentation, M. Rebiga a rappelé que la Révolution du 1er Novembre a «permis au peuple algérien d’arracher son indépendance et recouvrer sa souveraineté, devenant ainsi un modèle à suivre pour tous les peuples opprimés de la terre». Evoquant la contribution et le soutien de tous les amis de la Révolution algérienne, la cause algérienne à l’échelle internationale, le ministre a exprimé la «reconnaissance et le respect de l’Algérie à leur égard». Mise en scène par Ahmed Rezzak sur un texte de Lamri Kaouane, l’épopée Aya produite par le ministère des Moudjahidine et Ayants droit, restitue en 75 mn réparties en une douzaine de tableaux, la genèse de la glorieuse histoire de la Révolution algérienne, mettant à contribution dans une synergie hautement esthétique, plusieurs disciplines des arts de la scène. 
 

Œuvrant à mettre en exergue la grandeur du peuple algérien et la bravoure de ses combattants, Ahmed Rezzak a utilisé les ellipses narratives pour ramasser les différentes époques de lutte, tout en soulignant les faits d’armes et les événements les plus marquants de ces différentes stations historiques. Les valeureux martyrs de la Révolution, les «Djamilettes», qui ont défié les regards obliques des officiers de l’armée française, et les amis de la Révolution algérienne ont été évoqués et projetés sur les écrans au fond de la scène, embellis encore par la diffusion d’une vidéo montrant le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de son dernier voyage en Russie, déclarait : «Les Algériens sont nés libres et ils le resteront.» 

Sur un espace ouvert et nu, la scénographie de Youcef Abdi et Mourad Bouchehir, faite d’un éclairage judicieux et de quatre panneau servant d’écrans sur lesquels des images et des vidéos marquant différentes époques défilaient, la bande son de Hassen Lamamra et Abdelkader Soufi, la chorégraphie de Riadh Berouel et la régie scène quasi parfaite de Cherif Cheikh Chioukh, ont contribué à la réussite de ce spectacle rendu par plus d’une centaine de comédiens de toutes les régions d’Algérie. 
 

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