Une magnifique soirée d’animation a été organisée, vendredi, à la maison de l’association Djurdjura, dans la ville de Tizi Ouzou. Des artistes se sont ainsi retrouvés dans une ambiance conviviale, histoire de célébrer la fête internationale de la musique et ont décidé de l’instaurer désormais comme une tradition annuelle dans la wilaya de Tizi Ouzou.
«L’idée de cette rencontre artistique est de réunir les artistes autour d’un événement international mais qui peut également nous permettre de fêter cette date dans notre pays, en Algérie, et particulièrement à Tizi Ouzou. C’est un événement qui coïncide avec le premier jour de l’été. Donc, c’est quelque chose de formidable de l’accueillir avec de la musique qui est un signe de joie et de divertissement pour la saison estivale», précisent les initiateurs de cette soirée, dont Hamid Tadjadit et l’artiste peintre Slim.
Les artistes présents ont également souligné l’importance de ce genre d’activités. Taleb Tahar a également plaidé pour l’organisation des activités en mesure de permettre aux artistes de se rencontrer. «Cette journée se veut également un hommage à tous les artistes disparus», a-t-il ajouté.
Ahcene Naït Zaïm a estimé, de son côté, que l’arrivée de l’été est une occasion qui permet à l’artiste de «s’évader», tout en animant des fêtes. «Il y a quelques jours, le 8 juin, nous avions célébré la fête nationale de l’artiste, aujourd’hui, nous fêtons aussi celle de la musique. Ces occasions rassemblent les artistes algériens autour de l’art.
C’est une initiative à encourager», a-t-il déclaré, tout comme le poète et l’animateur Slimane Belharet qui a estimé, lui aussi, que la musique encourage la fraternité. «Nous devons avoir une pensée à tous les artistes disparus. Nous souhaitons aussi un prompt rétablissement au chanteur Ahcène Abassi», a-t-il dit.
Les autres chanteurs, comme Salah Mammar, Moh Bouyahiaoui et Moh Arif, ont également salué l’initiative. Amirouche Hamdani a, pour sa part, donné un aperçu sur l’histoire et la genèse de la fête de la musique. «Nous souhaitons lancer cette tradition afin de créer une dynamique de solidarité, et de vivre-ensemble.
Cette initiative est également un moyen de promouvoir la culture algérienne dans toute sa diversité», précise Ali Bouhouf de l’association Azar qui est également président du festival «La semaine du cinéma algérien à Lille» organisé par l’association Sud-Nord évolution.
«Chaque année, il y a des Algériens de la diaspora qui célèbrent la Fête de la musique avec des artistes toutes catégories, professionnels, semi-professionnels et amateurs, qui se produisent dans différentes villes en France.
L’objectif est de promouvoir notre culture à travers les productions de nos artistes», a-t-il soutenu avant que les artistes présents ne donnent le ton à des moments agréables. Ils ont interprété, outre leurs textes, les chansons de grands artistes comme Cherif Kheddam, El Hasnaoui, Lounis Aït Menguellet, Matoub Lounès. Par ailleurs, notons que, durant le mois de ramadan, la maison de l’association Djurdjura abritait, chaque soir, des rencontres artistiques.