L’activité de la ferme est assurée par un effectif qui avoisine 70 employés permanents. Actuellement, avec un cheptel de 132 vaches, la ferme produit 2000 (deux milles) litres de lait quotidiennement.
Grâce à la gestion informatisée quotidienne du cheptel, d’une part, et d’autre part à une reproduction à l’aide de l’insémination artificielle avec les paillettes importées pour la ferme bovine Tiar Brahim, dans le but de préserver la race Fleckvieh autrichienne, la ferme bovine Tiar Brahim de Sidi Rached (Tipasa) demeure un excellent échantillon pour l’apprentissage et la formation des jeunes sur l’élevage bovin.
Cette ferme comprend les hangars où est logé le cheptel bovin, une usine de production de lait et de ses dérivés, un espace de vente des produits de la ferme et enfin des centaines d’hectares de terre agricole.
L’activité de la ferme est assurée par un effectif qui avoisine 70 employés permanents. Actuellement, avec un cheptel de 132 vaches, la ferme produit 2000 litres de lait quotidiennement. Notre interlocuteur nous précise : «Toute la production laitière est transférée vers l’usine implantée dans notre ferme pour fabriquer une dizaine de variétés de produits laitiers», déclare-t-il.
Néanmoins, la production laitière enregistre des fluctuations en fonction de la disponibilité du soja et de la pluviométrie saison. La production journalière par vache varie entre 20 litres et 35 litres. Le projet d’extension est en voie de réalisation. «Il est prévu un effectif total qui dépassera 800 bovins au cours de l’année 2025», conclut notre interlocuteur, vétérinaire au sein de la ferme.
La préservation de la forêt, de l’hygiène des lieux et du respect de l’environnement, un espace forestier dédié au repos des familles, avec autant d’éléments, c’est l’état d’esprit qui anime le quotidien de cette ferme, en perpétuel développement. Il s’agit de l’objectif de cet investisseur venu de Kabylie pour s’installer à Sidi Rached (Tipasa), après l’assassinat de son père par les hordes criminelles dans les djebels de Tizi Ouzou.
La vaccination du cheptel va se poursuivre
C’est une famille qui possédait des terres agricoles, du cheptel bovin et une unité de fabrication artisanale de l’huile d’olive, avant son installation à Sidi Rached.
La présence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Chrofa Youcef, lors de sa dernière visite à la ferme bovine, de production laitière et dérivés de Sidi Rached (Tipasa), avait apporté des réponses claires aux questions de la gérante de la ferme Tiar Brahim, Dr Meriem, une vétérinaire de formation.
Les réponses du membre du gouvernement concernent la vaccination du cheptel bovin, les techniques à utiliser sur les centaines d’hectares de terre agricole dédiés aux cultures destinées uniquement à l’alimentation du cheptel. «La vaccination du cheptel va se poursuivre, nous disposons de toutes les données au niveau national, nous avons un quota de vaccin pour la prévention indique Chorfa Youcef.
Nous avons pris toutes les dispositions pour éradiquer les contaminations et les foyers suspects, l’Etat prendra en charge la vaccination de tout le cheptel bovin au niveau national, à partir de septembre prochain. Je tiens à tranquilliser les éleveurs du cheptel bovin», ajoute-t-il.
Certes l’ensilage du maïs est une méthode de conservation qui n’est pas interdite, seulement l’ensilage devra également intégrer la nouvelle stratégie du secteur, c’est-à-dire que les fellahs sont appelés à faire de la rotation avec les oléagineux et le blé», conclut-il.