Une panoplie de problèmes pour lesquels les responsables locaux n’ont donné aucune suite. Les habitants de la localité réclament une prise en charge effective de leurs doléances.
Même si une bonne partie des élus de la commune de la Chiffa habitent Sidi Madani, une localité considérée comme un bon réservoir électoral, ces derniers semblent ne pas trop inquiets du sort de leur localité.
A Sidi Madani, une vaste cité dortoir, l’insécurité fait craindre le pire aux riverains au moment où les délinquants y trouvent leur compte. «Ils devaient au moins insister auprès des autorités compétentes pour la construction d’un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie pour lutter contre la délinquance, les fléaux sociaux et les crimes.
La situation dans notre quartier est inquiétante, d’autant qu’il y a à chaque fois de nouveaux logements qui y sont construits», insistent des riverains, pas très satisfaits de leurs représentants à l’APC.
Il ya plus d’un mois, il a eu un vol de câble téléphonique du côté de la cité des 162 Logements et ses environs immédiats, privant ainsi plusieurs familles de la téléphonie fixe et de l’ADSL.
L’impunité est aussi flagrante lorsque des déchets inertes sont jetés anarchiquement sur une voie ferrée abandonnée et aux alentours d’un cimetière, alors qu’il y a une déchèterie dédiée spécialement à ce genre de déchets à la Chiffa ! Toujours concernant l’environnement, le balayage des rues n’est plus assuré régulièrement depuis plusieurs années, atteste-t-on.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, les robinets sont souvent à sec à Sidi Madani. «L’eau potable ne coule dans nos robinets qu’un jour sur cinq, alors que cette denrée devient carrément un luxe dans la saison estivale», regrette un habitant des 162 Logements.
Avant de dénoncer l’état des caves de leur cité, souvent inondées par les eaux usées, connaissant une prolifération inquiétante des rongeurs et moustiques. A Sidi Madani, le béton est omniprésent et les espaces verts aménagés sont inexistants.
Les habitants de cette localité espèrent que les actuels élus, qui ont «harcelé» la population locale pour qu’elle vote pour eux durant la campagne électorale, fassent des rencontres de proximité régulièrement avec eux afin d’établir le bilan de leur mandat et de trouver des solutions aux nombreuses doléances.
Pour avoir le son de cloche de l’APC, il nous a été impossible de décrocher un RDV avec le premier responsable de la commune de la Chiffa, et ce, en dépit de nombreuses tentatives.