Les habitants du quartier, appelé communément Taula, à Sidi Lakhdar, dans la wilaya de Mostaganem, attendent depuis 40 ans que la rue de leur quartier soit asphaltée.
Plusieurs maires et chefs de daïra se sont succédé, mais vainement ! Une attente qui dure depuis 40 ans. Les habitants du quartier, appelé communément Taula, attendent que leur rue soit asphaltée. «L’APC et la daïra sont toutes deux concernées.
Cette ruelle, d’une longueur de quelque 600 mètres, où habitent de nombreuses familles de la ville, n’est pas asphaltée, bien que celle-ci existe depuis 1982. Son état est écœurant. Parfois, elle se transforme en un dépôt de détritus et l’eau de pluie y stagne à certains endroits.
Ce qui laisse libre cours aux rats, moustiques et autres insectes nuisibles, en plus des odeurs nauséabondes. Ce qui pose aussi le problème de sécurité», témoignent certaines personnes. «Ce quartier semble marginalisé et laissé à l’abandon, sinon comment expliquer cette situation alors que plusieurs opérations de rénovation des rues ont eu lieu ?», ont tenu à s’exprimer des résidents.
Ces familles résident dans ces maisons qui longent cette rue piétonnière depuis 40 ans. «Un tracé avait été fait afin de faciliter le passage pour les habitants en 1982, et il devait ensuite être asphalté. Toutefois, rien n’a été fait», déplore-t-on. Les habitants ont déjà formulé plusieurs demandes auprès des autorités locales pour faire asphalter cette voie. Malheureusement il n’en est rien ! «Nos requêtes n’ont jamais été prises en considération, puisque rien n’a changé», pestent des jeunes.
Signalons que cette rue se trouve à quelque 70 m du siège de la daïra de Sidi Lakhdar, en plus d’autres infrastructures de l’État. En dépit de l’importance de cette voie très fréquentée par les passants, lycéens, écoliers, les autorités locales tardent à prendre en charge les travaux.
Ces familles, qui lancent un appel de détresse au wali de Mostaganem, n’arrivent pas à comprendre «comment se fait-il qu’aucun responsable ne se soit déplacé chez eux, pour s’enquérir de la situation de cette ruelle», témoignent habitants. «La balle est dans le camp du wali. Souhaitons que ce haut responsable intervienne pour régler le problème», espèrent d’autres.