Sidi Ali, une ville située dans la région du Dahra-Est de Mostaganem, fait face à une situation qui suscite l’indignation parmi de nombreuses femmes de la région.
La piscine de la ville, autrefois un lieu accessible à tous pour se détendre et pratiquer le sport, est désormais inaccessible pour ces femmes, qu’elles soient sportives ou souffrant de maladies chroniques telles que l’arthrose. Cette situation est due à l’absence de coachs féminins à la piscine, rendant la pratique de la natation impossible pour les femmes.
Pourtant, de nombreux médecins recommandent la natation, en particulier pour celles qui souffrent de douleurs articulaires ou d’autres handicaps, car elle est bénéfique pour soulager ces douleurs tout en améliorant la condition physique et le bien-être général. Face à cette injustice, de plus en plus de femmes ont décidé de faire entendre leur voix. Par le biais de notre journal, elles interpellent directement le wali de Mostaganem, Ahmed Boudouh, dans l’espoir qu’il puisse intervenir pour remédier à cette situation qui les prive d’un droit fondamental à la santé et au sport.
«Monsieur le wali, nous vous sollicitons de nous aider, parce que parmi nous, de nombreuses femmes ont été ordonnées par leurs médecins de pratiquer la natation pour soulager leurs douleurs et leurs souffrances. D’autres, elles aussi, sont privées de ce sport essentiel dans notre région», ont déclaré les porte-parole de ces femmes. Ces femmes comptent sur l’intervention du wali, qu’elles considèrent comme la seule personne capable d’agir pour qu’elles retrouvent l’accès à ce service de bien-être. «Il est grand temps qu’une réponse concrète et rapide soit apportée pour que les femmes de Sidi Ali et des communes environnantes puissent, elles aussi, profiter des bienfaits de la natation», affirment-elles avec espoir.
Le wali de Mostaganem, Ahmed Boudouh, est interpellé pour résoudre cette situation et permettre aux femmes de la région d’accéder à la piscine, un lieu autrefois apprécié par tous.
Ces femmes de Sidi Ali et des communes environnantes comptent énormément sur le chef de l’exécutif de la wilaya, pour qu’elles puissent bénéficier de cette infrastructure indispensable à leur santé et leur épanouissement.