Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi-Triki, a insisté, jeudi à Alger, sur l’attachement de son secteur à fournir des services postaux de qualité sur l’ensemble du territoire national, relevant la possibilité de revoir la procédure relative au plafonnement des retraits d’argent en cas de besoin. Lors d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée aux questions orales, M. Bibi-Triki a fait savoir que son département ministériel, à travers Algérie Poste, «veille à fournir des services postaux de qualité sur l’ensemble du territoire national de manière équitable et régulière, notamment via le réseau postal qui compte aujourd’hui plus de 4124 bureaux de poste à travers le pays et 65 bureaux de poste mobiles, ainsi qu’un réseau monétique constitué de plus de 1920 distributeurs automatiques». Il s’agit également de la gestion de près de 26 millions de comptes courants postaux (CPP) et plus de 10,4 millions de titulaires de carte Edahabia, a poursuivi le ministre. M. Bibi-Triki a souligné, en outre, que «le secteur postal a enregistré, durant la période précédente marquée par la propagation du Covid-19, une fluctuation dans la liquidité, à laquelle nous nous sommes adaptés en mettant en place tous les moyens pour assurer la liquidité de façon régulière, et ce, en coordination avec toutes les parties concernées, outre la prise de plusieurs mesures, dont le plafonnement des retraits à 200 000 DA par jour». Le ministre a également fait état du «suivi permanent des nouvelles données monétaires en termes de disponibilité de la liquidité et des besoins, lesquelles données permettront de prendre les me-sures nécessaires en temps voulu». En attendant, le ministre a rappelé qu’«en ce qui concerne les montants qui dépassent les 200 000 DA, le citoyen peut recourir aux autres moyens de paiement disponibles, à l’instar des chèques certifiés, des transferts de compte à compte, ou via le système de compensation électronique des chèques conçu pour les banques». En vue de réduire les transactions en liquidité, «le secteur a réussi à réaliser des résultats très encourageants dans la généralisation du paiement électronique, notamment à travers les solutions innovantes pour bénéficier des services monétaires et postaux modernes, à l’instar des applications de paiement en ligne, le règlement des factures, le paiement des abonnements internet, outre les autres services, à l’instar des transferts de compte à compte via l’application ‘‘Baridi Mob’’ et le paiement des frais d’inscription à l’université via la carte Edahabia». M. Bibi-Triki a souligné, dans ce sens, que «340 000 étudiants se sont acquittés des frais d’inscription via internet au titre de l’année universitaire 2022/2023».