L’Italie souhaite diversifier ses investissements en Algérie pour renforcer le partenariat avec l’Algérie et aller vers des relations fructueuses pour les deux parties. L’amélioration du climat des affaires en Algérie joue en faveur de la consolidation de la coopération algéro-italienne.
Le vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République italienne, Antonio Tajani, l’a bien souligné. «Les conditions sont idoines pour l’établissement de partenariats bénéfiques pour les deux pays», a-t-il relevé, ce lundi, lors d’une table ronde algéro-italienne sur l’entrepreneuriat.
L’hôte de l’Algérie a, en effet, mis l’accent sur les réformes menées, notamment, à travers la nouvelle loi sur l’investissement.
En présence du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, du ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, du secrétaire d'Etat auprès du ministère de l’Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, de l’ambassadeur d’Italie en Algérie, M. Tajani a également estimé : «Le partenariat algéro-italien est excellent.» Et de poursuivre : «Il doit être encore plus solide en investissant dans des secteurs divers, tels que l’agriculture, le tourisme, les infrastructures, le bâtiment et d’autres domaines.»
L’appel est donc lancé pour élargir le partenariat à des secteurs autres que celui de l’énergie qui reste jusque-là dominant dans les projets de partenariat entre les deux pays. Le complexe céréalier intégré de 420 millions dollars lancé par le groupe italien Bonifiche Ferraresi à Timimoun vient ouvrir la voie à l’investissement italien dans l’agriculture.
«Élargir le partenariat »
Le ministre italien a d’ailleurs insisté sur les opportunités dans le secteur agricole en attendant de conclure d’autres accords .
Dans ce cadre, le chef de la diplomatie italienne a affiché la disposition de son pays à contribuer au développement économique de l’Algérie. C’est le cas dans le secteur de la pêche et du tourisme notamment.
Les entreprises italiennes pourraient, selon M. Tajani, apporter leur expertise en matière de construction de bateaux de pêche. Parallèlement, les opportunités d’investissements s’annoncent également importantes dans le tourisme, appelant à tirer parti des sites archéologiques romains présents en Algérie, qu’il a qualifiés de «patrimoine historique commun».
Le ministre a également mis en avant la position géographique privilégiée de l’Algérie entre l’Europe et l’Afrique, son vaste territoire, ses infrastructures développées et ses ressources naturelles diverses.
«Ce qui incite les sociétés italiennes à investir dans ce domaine», selon le ministre italien qui évoquera la possibilité d’organiser un forum de l’entrepreneuriat à Rome, afin de permettre aux investisseurs algériens de s’enquérir des opportunités d’investissement en Italie.