Le processus d’adhésion de l’Algérie à la banque des BRCIS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) «suit son cours selon le calendrier arrêté».
C’est ce qu’a affirmé la présidente de cette institution financière internationale, Dilma Vana Rousseff, au ministre des Finances, Laaziz Faid. Et ce à l’occasion de l’entrevue entre les deux parties en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), tenues à Washington entre les 16 et 20 avril.
«Les procédures juridiques et institutionnelles pour une telle adhésion sont dans leur ultime phase de finalisation», a encore précisé la première responsable de la NBD lors de cette réunion consacrée notamment à l’évaluation de ce dossier, selon un communiqué du ministère des Finances rendu public à cet effet.
A la lumière de cette déclaration, tout porte à croire que le dossier est en voie d’être clôturé. Ce qui annonce une nouvelle étape de coopération entre l’Algérie et cette banque.
Les deux parties ont, également, abordé «les possibilités de coopération future pour ce qui est notamment du financement des projets de développement stratégiques et structurants pour l’économie algérienne».
Contribution financière
Cette rencontre à Washington entre Laaziz Faid et la présidente de la DNB remet ainsi sur le tapis la question de l’adhésion de l’Algérie au bloc des Brics, alors que le président Tebboune avait clairement noté en octobre dernier que le dossier des Brics «est définitivement clos».
Pour rappel, c’est en juillet 2023 que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé le dépôt de la demande officielle pour devenir actionnaire de la Nouvelle Banque de développement des Brics. Et ce, avec une première contribution financière de l’ordre de 1,5 milliard de dollars, alors que la candidature de l’Algérie pour une adhésion au groupe des Brics n’avait pas été retenue à l’issue du sommet du bloc tenu en août 2023 en Afrique du Sud.
Parallèlement, les dirigeants des Brics avaient donné leur approbation pour six nouveaux membres, à savoir l’Egypte, l’Ethiopie, l’Iran, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et l’Argentine. Ce dernier pays a annulé son adhésion suite a l’arrivée de Xavier Milei à la tête du pays.
Il reste à attendre le premier grand rassemblement de ce nouveau groupe en octobre prochain pour en savoir davantage sur l’évolution du dossier Algérie. Ce rendez-vous est prévu dans la ville russe de Kazan.